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Tournoi des Six nations : L’Angleterre bat la France sur le fil

L’Angleterre a souffert, mais elle a battu une séduisante équipe de France 19-16, samedi à Twickenham, pour son entrée dans le Tournoi des Six nations et a ainsi entamé de la meilleure des manières la défense de son titre.

En revanche, la France, qu’on avait quittée en novembre dernier frustrée par ses deux défaites face à l’Australie (23-25) puis la Nouvelle-Zélande (19-24), peut encore une fois avoir des regrets.

Les Bleus ont tenu la dragée haute à la deuxième meilleure nation du monde chez elle, qui restait sur quatorze victoires de suite, en proposant de nouveau un jeu enthousiasmant.

Mais les Anglais ont su faire le dos rond, et surtout fait parler leur puissance physique lors du second acte pour forcer la décision.

En première mi-temps, Camille Lopez côté français, Owen Farrell et Elliot Daly côté anglais, se répondaient sur pénalité. Résultat, les deux équipes rejoignaient les vestiaires dos à dos (9-9), mais les joueurs d’Eddie Jones pouvaient s’estimer heureux.

Les Bleus, comme à leur habitude, ne parvenaient pas à concrétiser leurs opportunités pour décrocher les Anglais. Lamérat commettait un en-avant à cinq mètres de l’en-but anglais (4), avant que Nakaitaci ne soit poussé en touche à quelques mètres de la ligne (28).

Surtout, Lamerat, à la suite d’une passe au pied de Camille Lopez volleyée par Gaël Fickou, oubliait de servir Nakaitaci pour un essai qui semblait tout fait (40).

Malgré ces ratés, la France y a cru, notamment à la 60e minute lorsque Rabah Slimani, parfaitement servi par une passe après contact de Kévin Gourdon après que Sébastien Vahaamahina eut aussi passé les bras après avoir été plaqué, aplatissait dans l’en-but anglais.

Les Bleus étaient alors devant (16-12). Pour dix minutes seulement, avant que Ben Te’o, après une longue séquence anglaise, permette à l’Angleterre de repasser devant (71).

Une pénaltouche manquée de Jean-Marc Doussain (80) achevait de libérer le XV de la Rose. Qui peut encore espérer soulever son deuxième Grand Chelem de rang en mars et battre par la même occasion le record de victoires consécutives des All Blacks (18).

Twickenham a cependant tremblé face à ce XV de France toujours aussi joueur mais qui a manqué de souffle sur la fin, pour conserver son avantage. Et aussi de réalisme, comme en novembre.

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