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Ysaline Bonaventure: « N’importe qui ferait la quarantaine pour ce que j’ai gagné »

L’Open d’Australie se sera donc résumé à sa plus simple expression pour Ysaline Bonaventure (WTA 123). Comme il y a deux ans, la Stavelotaine a subi une nouvelle défaite au premier tour, malgré un tirage clément, contre la Hongroise Timea Babos (WTA 114). Elle quitte même les antipodes sans la moindre victoire, après un autre revers, contre l’Américaine Danielle Collins (WTA 40) au Yarra Valley Classic, mais ne regrette pas d’avoir fait le voyage pour autant.

« J’étais super contente d’être là, franchement », a-t-elle expliqué. « J’ai été repêchée comme ‘lucky loser’ des qualifications à Dubai, ce qui m’a donné une opportunité supplémentaire de jouer. J’aurais bien aimé commencer la saison avec un peu plus de victoires, mais j’ai affronté des joueuses qui avaient un très bon niveau. Et puis, financièrement, on ne va pas se mentir, c’était très avantageux aussi de pouvoir jouer cet Open d’Australie. Comme je l’ai déjà dit à l’US Open, si on demandait à n’importe qui de faire deux semaines de quarantaine pour gagner ce que j’ai gagné aujourd’hui (100.000 dollars australiens pour une défaite au premier tour, ndlr), cette personnelle le ferait. »

Ysaline Bonaventure sait d’ailleurs ce qu’elle doit améliorer dans les semaines à venir avec Arthur De Greef, son nouveau coach, pour repartir de plus belle et peut-être enfin intégrer le Top 100 à la WTA.

« Avec Arthur, nous avons beaucoup travaillé sur mon service et je pense que l’ai plutôt bien gênée dans ce match à ce niveau », a-t-elle poursuivi. « Ensuite, il faut arriver à mieux gérer ces points importants. On l’a vu à l’US Open, où je rate plusieurs balles de set contre Cornet. On le voir aujourd’hui également ici, même si c’est complètement différent sur la balle de set. Il y a d’autres points que je ne gère pas très bien. Cela se passe surtout dans la tête. Et enfin, parvenir à garder l’intensité pour tenir tous les points. Honnêtement, je me sens très bien physiquement. J’avais d’ailleurs l’impression qu’elle était plus à la ramasse que moi (sic). »

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