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Mertens, battue par Azarenka : « Je ne suis jamais parvenue à la mettre en difficulté »

Elise Mertens (WTA 18) a quitté Flushing Meadows un peu déçue mercredi soir à la suite d’une défaite sévère en quart de finale de l’US Open contre la revenante Victoria Azarenka (WTA 27), lauréate de l’Open d’Australie en 2012 et 2013.

Dans le stade Arthur Ashe, la Limbourgeoise, 24 ans, qui n’avait pas encore perdu le moindre depuis le début du tournoi, a été emportée dans un tourbillon contre la Biélorusse, s’inclinant 6-1, 6-0 en 1h13 de jeu à peine.

« Je n’ai pas le sentiment d’avoir disputé un mauvais match », a-t-elle déclaré après sa défaite. « Je trouve d’ailleurs que le score est un peu sévère. Beaucoup de jeux ont été à 40-40, mais c’est toujours elle qui les a remportés. Elle a été très solide. J’ai essayé de venir au filet, d’attaquer sa deuxième balle de service, même de casser le rythme avec l’une ou l’autre balle haute, mais en vain. C’était très difficile de trouver des solutions. Je devais chaque fois en rajouter une couche, mais je ne suis jamais parvenue à la mettre en difficulté. J’ai continué à me battre jusqu’au bout, mais elle a très bien joué. Elle a commis peu de fautes et elle a très bien servi. Elle était simplement un niveau au-dessus. »

« Je n’ai pas le sentiment d’avoir disputé un mauvais match »

La vérité d’un jour n’aura donc pas été celle du lendemain pour Elise Mertens. Épatante contre Sofia Kenin (WTA 4) lundi soir, avec 7 aces, 19 coups gagnants et 7 fautes directes, la Limbourgeoise ne fut pas aussi fringante contre Victoria Azarenka avec seulement 52% de premières balles, 48% de points gagnés derrière son premier service et 22 fautes directes. « J’aurais évidemment voulu gagner, mais je ne suis pas démoralisée », a-t-elle poursuivi.

« Si on m’avait dit lors de la reprise, que je disputerais une finale à Prague, une demi-finale à Cincinnati et un quart de finale à l’US Open, j’aurais signé tout de suite. Aujourd’hui, cela n’a pas marché, mais je veux surtout retenir le positif. J’ai gagné beaucoup de matches ici avec un bon niveau de jeu. En tout cas, je suis contente d’être venue ici. Les organisateurs ont tout fait pour nous mettre dans les meilleures conditions, à l’hôtel, mais aussi au stade avec les suites et je me suis sentie en sécurité. C’était un beau tournoi… »

Azarenka à l'entraînement.
Azarenka à l’entraînement.© BELGA

Azarenka, en demi-finale : « J’ai rendu le court très grand pour Mertens »

Victoria Azarenka (WTA 27) était aux anges, mardi soir à New York, après s’être qualifiée pour la première fois depuis sept ans pour une demi-finale d’un tournoi du Grand Chelem à l’US Open.

« Je pense que c’était plutôt pas mal », a-t-elle souri au sujet de sa prestation. « Je voyais très bien la balle et j’ai parfaitement exécuté le plan que je m’étais fixé. J’étais consciente qu’Elise allait chercher à utiliser ma vitesse de balle et ma puissance, car elle excelle dans ce domaine. Son revers le long de la ligne est également remarquable. C’est parfois dur de voir d’où il sort. C’est une super joueuse. J’ai donc essayé de beaucoup varier pour la sortir de sa zone de confort. Et je pense que j’ai rendu le court très grand pour elle, ce qui a été très efficace. Je suis également très satisfaite de mon déplacement. Il y avait beaucoup de pression sur elle pour frapper un coup gagnant. »

Du coup, c’est Victoria Azarenka qui aura le privilège de défier ce jeudi soir Serena Williams (WTA 8), pour une place en finale, dans un duel entre deux des mamans les plus célèbres du circuit. Il s’agira du 23e duel entre les deux anciennes n°1 mondiales, l’Américaine, qui rêve d’égaler à New York le record des 24 titres du Grand Chelem détenu par l’Australienne Margaret Court, menant par 18 victoires à 4.

« J’adore jouer contre Serena », a-t-elle poursuivi. « Tout simplement parce j’aime affronter les meilleures. C’est pour cela que je travaille dur. Et il n’y a personne de mentalement plus forte que Serena. J’adore ce défi. Cela fait un petit temps que nous ne nous sommes plus affrontées, mais nous avons toujours eu de grandes bagarres. C’est une des joueuses qui me pousse dans mes derniers retranchements et me rend meilleure. Je m’en réjouis donc, même si avec elle un match n’est jamais fini. Il faudra parfaitement exécuter ses coups et se battre sur chaque point. Il n’y a pas d’autre secret. Sans quoi, je ne serais pas menée 24 quelque chose dans les confrontations directes », a-t-elle souri.

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