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Les révélations chocs d’Alizé Cornet: « A Roland-Garros, il y a eu une épidémie de Covid, personne n’en a parlé »

Selon une source proche du Grand Chelem parisien contactée par l’AFP, trois cas de Covid-19 ont été recensés au cours de l’édition 2022.

« A Roland-Garros, il y a eu une épidémie de Covid, personne n’en a parlé », a affirmé Alizé Cornet après sa qualification pour le deuxième tour de Wimbledon, interrogée mardi à Londres sur la recrudescence des cas positifs parmi les joueurs.

L’Italien Matteo Berrettini, finaliste sortant du Grand Chelem londonien et un des favoris de cette édition 2022, et le Croate Marin Cilic ont renoncé avant même de fouler le gazon anglais, tous les deux contaminés.

« Quand ça sort sur des grands joueurs comme ça, ça va commencer à mettre le feu au lac partout, et ça, ça m’inquiète un peu », estime Cornet. « Je ne veux pas sous-estimer l’effet Covid » mais « il y a toujours eu des forfaits parce que des joueurs ou des joueuses étaient malades. Il y a des joueurs qui ont des gastros, des grippes. Il y a eu des hécatombes dans le passé avec des gastros. Il y avait deux, trois, quatre joueurs qui se retiraient, c’était juste pas de chance, et on n’avait pas mis de protocole. Le Covid est entré dans les moeurs avec les vaccins. »

Pour appuyer son propos, « à Roland-Garros, il y a eu une épidémie de Covid, personne n’en a parlé. Dans les vestiaires, tout le monde l’a eu et on n’a rien dit, affirme la N.1 française et 37e mondiale. Après, j’ai vu des filles porter des masques, peut-être parce qu’elles savaient et ne voulaient pas le refiler. Il faut aussi avoir un esprit civique. »

Selon une source proche du Grand Chelem parisien contactée par l’AFP, trois cas de Covid-19 ont été recensés au cours de l’édition 2022. Ce qui n’exclut pas d’éventuels autres tests réalisés hors de la supervision du tournoi.

Parmi ces trois cas, la championne sortante Barbora Krejcikova est la seule à en avoir fait état publiquement. La Fédération française de tennis (FFT), organisatrice de Roland-Garros, a elle rappelé à l’AFP qu’en vertu des consignes gouvernementales du moment, le pass vaccinal ou sanitaire n’était plus requis et qu’elle n’était « pas en mesure d’obliger qui que ce soit à faire un test » au moment du tournoi.

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