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Federer : « Après ma carrière, j’aimerais faire un road-trip »

The Swiss Maestro, FedEx ou GOAT : Greatest of All Time. Les superlatifs ne manquent pas pour décrire Roger Federer (36 ans), le magicien du tennis. Mais comment le Suisse est-il en dehors du terrain? Un coup d’oeil exclusif dans sa vie privée.

Roger Federer à propos…

…de sa vie lorsqu’il est en Suisse : « Chaque journée est différente. Si je suis en vacances, ce sont de vraies vacances: on vit au jour le jour, d’heure en heure, sans planning. Je vous assure. J’ai passé des heures à regarder des compétitions de ski à la télévision et lorsqu’on a annoncé de bonnes conditions, j’ai emmené les deux garçons (les jumeaux Léo et Lennart, nés en mai 2014, ndlr) à l’école de ski. Pour les jumelles (Myla Rose et Charlene Riva, nées en 2009, ndlr) c’est plus difficile car elles partent de plus haut dans la montagne. Là, je me limite à un rôle de chauffeur. J’essaye de passer le plus de temps possible avec la famille et les amis. On prend du bon temps, on se tient à l’écart du monde. Il y a quelque temps, mes amis, mes parents, Mirka et Tony (Godsick, son manager, ndlr) faisaient du ski en haute montagne près de Lenzerheide. Au lieu de les attendre à la maison, j’ai voulu aller manger. Une bonne fondue, quelques verres de vin blanc… Je suis donc monté au sommet sans les skis. Pourtant, j’adore ça mais le fait de pouvoir me relaxer à la terrasse du centre de ski me manque parfois. C’était une belle journée. »

…de ses enfants : « J’ai toujours aimé la compagnie des enfants mais en avoir, c’est différent. Quand on s’occupe des enfants des autres, ils sont souvent contents d’être là et de bonne humeur. Mes enfants, je les vois aussi dans les moins bons moments. Et j’ai déjà constaté qu’ils pleuraient davantage lorsque leurs parents étaient dans les environs. »

…de son après-carrière : « Si j’ai peur de me retrouver si longtemps chez moi après une vie de nomade? Certainement pas. Je dirais même que j’y aspire. En 2016, j’ai été blessé pendant plus de six mois (Federer avait des problèmes de dos et a été opéré au ménisque, ndlr) et j’ai passé bien plus de temps à la maison. Quand j’y étais pour six semaines d’affilée, je pouvais m’organiser.

Je faisais ceci le mercredi, cela le jeudi… Mais lors du tournoi d’Indian Wells (mi-mars, ndlr), j’ai dû régler à l’avance certaines choses prévues pour avril ou même plus tard. De toute façon, je continuerai à voyager mais je me réjouis de passer davantage de temps en Suisse. J’aimerais aller en Asie, en Australie, en Afrique du Sud et peut-être même en Amérique du Sud: il y a tellement de belles choses à voir. J’aimerais aussi faire un tour d’Europe, en bus ou en voiture. Un vrai roadtrip.

Mais je ne sais pas si on y parviendra. J’aimerais faire ça avec les enfants mais il faudra qu’ils aillent à l’école. Pas de stress: j’ai déjà réalisé mes rêves, j’en garde pour plus tard. »

Par Doris Henkel et Chris Tetaert

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