© capture écran/YouTube

Djokovic s’excuse après avoir traumatisé un ramasseur de balles (VIDEO)

Caroline Lallemand
Caroline Lallemand Journaliste

Hurler sa colère sur un pauvre ramasseur de balles, cela ne ressemble pas au tennisman Novak Djokovic qui contrôle d’habitude ses états d’âme lors de tournois internationaux. Son coup de sang alors qu’il disputait ce dimanche la finale du Masters 1000 face à Andy Murray n’est donc pas passé inaperçu.

Comme on le voit dans la vidéo ci-dessous, à la fin du deuxième set, empoché par le britannique 6-4, Djoko exprime sa colère vers les tribunes (vraissemblablement en direction de son coach Boris Becker) tout en arrachant violemment des mains la serviette que lui tend un ramasseur de balles. On voit ensuite le sportif discuter fermement avec l’arbitre alors qu’il est assis sur le banc, au changement de côté.


Novak Djokovic s’énerve et effraie un pauvre… par Sport-Buzz

Après le match finalement remporté par Andy Murray dans des conditions climatiques difficiles – près de 3 heures sous un soleil de plomb (30 degrés) et une forte humidité – Djokovic a repris ses esprits et a désiré s’excuser sur sa page Facebook de s’être comporté de la sorte face au ramasseur de balles. « Je n’avais pas l’intention de lui faire mal ou de lui faire peur de quelque manière que ce soit. »

Just to conclude these fantastic few weeks with a short message to you all. Thanks for supporting me! Amazing start of the season with wins in Australian Open, Indian Wells and now Miami. Looking forward to the next challenges – on clay! Next event is Monte Carlo. Na kraju ovih par fantasticnih nedelja u Americi, zeleo bih ovim videom da vam se od srca zahvalim na podrsci. Imao sam jako uspesan pocetak sezone i radujem se novim izazovima. Pocinje sezona sljake 🙂 Na redu je Monte Carlo!

Posted by Novak Djokovic on dimanche 5 avril 2015

« 

J’ai crié ma frustration vers mon camp et j’ai vu sur le ‘replay’ qu’un ramasseur de balle était au milieu des invectives. (…) Je suis désolé et je regrette qu’il se soit retrouvé là. J’espère sincèrement qu’il me pardonnera. (…) Je voudrais m’excuser aussi auprès de ses parents. Je ne voudrais pas que cela arrive à mon fils.« 

Djoko a regretté son écart: « parfois, les émotions prennent le pas sur le reste. En tant qu’athlète professionnel, je dois savoir me contrôler. » Faute avouée, à moitié pardonnée ?

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