© Belga

Djokovic a dû batailler pour vaincre Tsitsipas mais s’offre un duel au sommet contre Nadal

La finale tant attendue entre le N.1 mondial Novak Djokovic et Rafael Nadal, duodécuple vainqueur de Roland-Garros, aura bel et bien lieu dimanche sur la terre battue parisienne.

Vendredi soir, le Serbe a dû s’employer pour disposer du Grec Stefanos Tsitsipas (ATP 6). Après avoir manqué une balle de match dans le 3e set, Djokovic s’est imposé en cinq manches sur le score de 6-3, 6-2, 5-7, 4-6, 6-1.

Ce sera le 56e duel entre ‘Rafa’ et ‘Nole’. Si le Serbe mène 29-26 aux confrontations directes, le Taureau de Manacor compte 17 victoires à 7 sur terre battue. A Roland-Garros, Nadal mène 6-1 mais a perdu leur dernier duel à la Porte d’Auteuil, en quarts de finale en 2015. Ce sera aussi la troisième finale entre les deux hommes à Paris après celles de 2012 et 2014, chaque fois remportées en quatre sets par Nadal.

Vendredi, Novak Djokovic s’est qualifié pour la finale grâce à une meilleure gestion des points importants dans les deux premiers manches contre un Tsitsipas diminué en fin de match. L’Athénien, pour la première fois dans le dernier carré à Paris, n’a converti aucune de ses sept balles de break dans les deux premiers sets. De son côté, le droitier de Belgrade a obtenu quatre balles de break et a pris trois fois le service de son adversaire.

Le troisième set a encore vu le niveau de jeu s’élever. A quatre jeux partout, Djokovic a une nouvelle fois breaké Tsitsipas sur sa première occasion afin de servir pour le gain du match (5-4). Mais le Grec a sauvé une balle de match et aligné trois jeux de rang pour revenir à deux manches à une.

Les rôles se sont totalement inversés dans la quatrième manche. En effet, ‘Djoko’ n’a converti qu’une balle de break sur onze alors que Tsitsipas s’est montré chirurgical (2/2), emmenant la partie dans un cinquième set décisif.

Visiblement gêné et en manque d’énergie, Tsitsipas n’a pas tenu la cadence. Djokovic, alternant amorties et frappes puissantes, s’est qualifié après 3h54 de jeu. Le Serbe est en quête d’un 18e titre en Grand Chelem, le 2e à Roland-Garros après son sacre en 2016.

En fin d’après-midi, Rafael Nadal s’est imposé en trois sets – 6-3, 6-3, 7-6 (0) – contre l’Argentin Diego Schwartzman (ATP 14) après 3h09 de jeu. L’Espagnol de 34 ans aura l’occasion de décrocher un 13e titre à Roland-Garros et ainsi rejoindre Roger Federer au panthéon du tennis avec un 20e sacre en Grand Chelem.

« Encore plus de valeur d’en arriver là » dans ces conditions, savoure Nadal

Rafael Nadal, qualifié pour sa treizième finale de Roland-Garros sans perdre le moindre set malgré des conditions de jeu difficiles, estime qu' »en arriver là a beaucoup plus de valeur encore » vendredi après sa victoire en trois sets contre Diego Schwartzman.

L’Espagnol de 34 ans disputera sa 13e finale à Paris mais n’en est pas pour autant blasé. « C’est une année très difficile et dans ces conditions, c’est incroyable de me retrouver encore une fois en finale ici », a-t-il déclaré après la rencontre. « C’est toujours quelque chose de spécial pour moi. »

Nadal n’a pas encore perdu le moindre set depuis le début du tournoi. « Il y a eu d’autres Roland-Garros dans lesquels je me sentais plus sûr de moi, dans lesquels j’avais de meilleures sensations en termes de jeu. Mais, je l’ai dit dès le premier jour, les conditions ne sont pas parfaites pour mon style de jeu ni pour la manière dont je frappe la balle, donc en arriver là, intérieurement ça a beaucoup plus de valeur encore », a-t-il expliqué.

Dimanche, il aura l’occasion d’accrocher un 13e sacre parisien mais aussi de rejoindre Roger Federer au panthéon du tennis avec 20 titres en Grand Chelem. « On parlera de tout ça à la fin. Pour moi, la seule chose qui compte, c’est que je suis en train de jouer le tournoi le plus important de la saison pour moi, je suis en finale, et c’est ça qui m’occupe et me motive. Tout le reste, ça passe au second plan pour moi, comme ça a toujours été le cas. Mon objectif quand je viens ici, ça a toujours été de gagner Roland-Garros, au-delà de dépasser Björn Borg ou un autre, ou d’en gagner dix. Intérieurement, ce qui m’a toujours motivé, c’est Roland-Garros en soi, et cette année ne fait pas exception. »

Contenu partenaire