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Avec ses gradins vides, l’US Open « est un endroit fantôme »

Joachim Gérard (ITF 4) n’est arrivé que samedi dernier à New York pour disputer pour la septième fois de sa carrière l’US Open. Le Bruxellois de 31 ans est ravi d’être là, mais avoue avoir été saisi par les conditions particulières qui règnent à Flushing Meadows.

« C’est un endroit immense, mais c’est un endroit fantôme », a-t-il expliqué. « C’est très impressionnant de voir ce complexe vide, même s’il faut reconnaître que l’organisation est bien huilée. Nous avons la chance de pouvoir également bénéficier des loges du stade Arthur Ashe qui ont été désertées par les joueurs valides éliminés, mais au final il n’y a pas d’ambiance. Cela dit, pour nous, les joueurs en fauteuil, cela ne change pas grand-chose. On a l’habitude de ne pas avoir grand-monde dans les gradins.« 

Ce que Joachim Gérard regrette, en revanche, c’est de n’avoir pu être accompagné que d’une seule personne, son entraîneur, alors que les joueurs valides pouvaient en avoir trois. Le vainqueur du Masters 2019 fait cependant contre mauvaise fortune bon coeur, les tournois pour les joueurs en fauteuil se comptant à l’heure actuelle sur les doigts d’une main.

« C’est un peu dommage, car nous sommes déjà en fin de deuxième semaine et la bulle s’est fameusement réduite », a-t-il poursuivi. « On aurait vraiment pu venir avec une personne supplémentaire afin d’être dans les meilleures conditions pour un tournoi de cette envergure. Soit. Je suis déjà content de pouvoir rejouer, car le calendrier pour nous, d’ici la fin de l’année, est réduit à peau de chagrin. Après l’US Open, il y aura Roland Garros, précédé d’un tournoi de préparation, et c’est tout. Même le Masters, qui se déroule généralement à Orlando, n’est pas certain de se disputer. »

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