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Rafael Nadal s’attaque au seul grand tournoi qui lui manque: le Masters

Dimanche, Rafael Nadal se lancera à la poursuite du seul grand trophée qui manque encore à son palmarès: le Masters. Un tournoi dont les conditions ne sont pas du tout adaptées à son style de jeu: en intérieur, et sur synthétique rapide.

Rafael Nadal s’attaque à partir de dimanche à Londres au seul grand titre qui manque à son palmarès, le Masters, sorte de dernière frontière pour un champion dont la carrière a atteint son apogée cette saison avec trois victoires en Grand Chelem et la place de N.1 mondial.

Si le défi est si redoutable pour l’Espagnol, c’est que le grand rendez-vous de clôture du circuit, qui rassemble les huit premiers au classement ATP, tous présents cette année, est disputé dans les conditions les moins favorables à son style de jeu, en salle et sur une surface synthétique rapide. Ainsi, sur 43 titres, Nadal n’en a remporté qu’un seul en indoor, un environnement qui favorise plutôt les gros serveurs. C’était à Madrid en 2006. En trois participations au Masters, il n’a jamais dépassé les demi-finales et sa dernière expérience, l’an passé, s’était soldée par un fiasco: trois matches, trois défaites et pas un seul set gagné.

S’il s’imposait cette année, le Majorquin terminerait triomphalement une saison exceptionnelle, durant laquelle il a récupéré ses titres à Roland-Garros et à Wimbledon, ainsi que la première place à l’ATP, mais surtout bouclé son « Grand Chelem en carrière » en gagnant pour la première fois l’US Open en septembre. L’une des clés de cette réussite est sa gestion plus rationnelle de ses efforts, illustrée ces dernières semaines par l’impasse faite sur le tournoi de Paris-Bercy, pour soigner un début de tendinite au bras gauche.

Alors que Djokovic pensera surtout à la finale de la Coupe Davis, qu’il doit disputer dans la foulée du Masters contre la France, les principaux rivaux de Nadal pourraient se trouver dans l’autre poule, à commencer par Roger Federer. Le Suisse finit fort, avec deux victoires récentes à Stockholm et à Bâle, une saison bien remplie mais décevante selon ses standards. Pour la huitième année d’affilée, il a inscrit son nom au palmarès d’un tournoi du Grand Chelem, en Australie, mais pour la première fois depuis 2003, ce fut sa seule finale majeure de l’année. En remportant un cinquième Masters, trois ans après son dernier succès à Shanghai, Federer, 29 ans, repousserait une fois de plus le spectre du déclin. Il égalerait aussi le record de titres de Pete Sampras.

Sportmagazine.be, avec Belga

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