COACH HUGO BROOS
Quinze matches sans défaite. Le revers essuyé à Charleroi ne va pas troubler le jugement que je porte sur mon équipe cette saison : c’est positif sur toute la ligne. Je ne vous dirai pas que nous avons la régularité d’un champion. Certes, nos résultats sont constants mais je me demande si le groupe est prêt à gérer la pression qui accompagne pareille lutte. Je ne pense pas. Nous ne sommes pas candidat au titre. Mes ambitions n’ont pas changé : une qualification en Coupe d’Europe.
Si j’effectue mes comptes, nous avons pris cinq unités sur neuf contre les grands, Anderlecht, le Club Bruges et le Standard. Au Sporting, nous avons dicté notre loi pendant une mi-temps, même si le résultat (1-4) était exagéré. A domicile, nous n’avons pas réussi à imposer notre jeu contre le Standard et face au Club. Nous avons encore une marge de progression. D’autre part, mon expérience dans d’autres grands clubs m’a appris que ce n’est pas dans les affiches que le titre se joue. C’est celui qui gaspille le moins de points contre les petits qui s’impose.
L’équipe est jeune. La moyenne d’âge est de 23-24 ans. Cela ne veut rien dire. A 24 ans, j’avais disputé une finale de Coupe d’Europe, mais la majeure partie de mes joueurs n’a pas encore vécu grand-chose. Nous avons effectué un choix en connaissance de cause en laissant de côté des gars comme JanMoons, GertClaessens ou OrlandoEngelaar parce que j’estimais que les autres avaient les qualités requises. Je tolère donc les péchés de jeunesse. Quand LoganBailly est à côté de ses pompes, comme à Charleroi, je l’accepte avec le sourire, d’autant qu’un gardien chevronné n’est pas à l’abri de telles erreurs non plus.
Nous avons du talent et une bonne mentalité. Une bonne défense, un gardien brillant, de l’abattage dans l’axe et des médians qui s’expriment, deux bons flancs. Nous avons eu de la poisse en attaque avec la blessure d’ IvanBosnjak. Jusque-là, notre style de jeu était reconnaissable, comme toujours avec moi. Je n’ai eu des problèmes qu’à Anderlecht, par moments, car là, il y a toutes sortes d’influences qui vous empêchent parfois de faire ce que vous voulez. Mais Broos, c’est le 4-4-2. Ici aussi.
statistiques
JOUEURS UTILISÉS : Bailly (17), Bosnjak (13), Caillet (13), Chatelle (13), Claessens (1), Cornelis (17), Da Silva (14), De Decker (17), Engelaar (4), Haroun (8), Iakovenko (5), Ljubojevic (11), Matoukou (12), Mikulic (10), Pocognoli (14), Soetaers (16), Van Goethem (2), Vandenbergh (14), Vandooren (12), Verdonck (2), Vossen (1), Vrancken (16).
BUTEURS : Bosnjak (6), Chatelle (3), Cornelis (2), Da Silva (1), Ljubojevic (3), Matoukou (3), Mikulic (1), Soetaers (5), Vandenbergh (9), Vandooren (1), Vrancken (3).
ASSISTS : Chatelle (2), Cornelis (4), Da Silva (1), Mikulic (1), Pocognoli (2), Soetaers (8), Vandenbergh (2), Vrancken (3).
CARTES JAUNES : 29
CARTES ROUGES : 2
PENALTIES :2 pour (2), 0 contre (0).
CORNERS :102 pour, 81 contre.
FAUTES : 292 commises, 308 subies.
top – IVAN BOSNJAK
Ivan Bosnjak était le seul attaquant sûr de sa place. Son courage et sa mobilité en ont fait un repère idéal pour ses coéquipiers, dans les bons moments comme dans les moins bons. Sans lui et ses buts décisifs, l’attaque limbourgeoise est décapitée.
flop – GERT CLAESSENS
Gert Claessens était devenu un footballeur fantoche, sans s’en rendre compte. Ses problèmes au genou l’ont empêché de retrouver le niveau requis en Belgique et il est devenu un facteur d’incertitude dans la défense de Genk. Il a été lâché sans merci à l’arrivée de Jean-Philippe Caillet.
PETER T’KINT
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