Stephane Vande Velde

Play-offs 1 : Anderlecht et Bruges en manque de condition physique ?

Les victoires du Standard et de Genk tiennent avant tout de l’endurance que du jeu. A l’inverse, les défaites d’Anderlecht et du Club Bruges reflètent un certain manque de fraîcheur physique et/ou mentale.

Par Stéphane Vande Velde

Les play-offs ont livré leur premier verdict surprenant. Le jeu proposé par Genk et le Standard ne permet pas d’en faire les grands vainqueurs du week-end, si ce n’est sur le plan mathématique. Anderlecht aurait dû mener 3-0 contre les Limbourgeois tant ils ont survolé la première heure. Quant au Standard, il a livré un match appliqué et intelligent mais ce qui frappe dans cette rencontre, c’est davantage le renoncement brugeois. Alors que le Club dispose de la technique individuelle, jamais il n’a semblé croire qu’il pouvait renverser la vapeur, une fois mené au score (0-2), et ce alors qu’il restait une mi-temps pour remettre les choses au point.

On peut cependant soulever une première tendance après les victoires de Genk et du Standard. Ces deux formations ont émergé physiquement. Alors que l’on souligne depuis quatre ans que la fraîcheur physique est un élément prépondérant pour affronter les play-offs, il semble qu’Anderlecht et Bruges les ait débutés en manque de condition. Si le constat s’impose au Club depuis quelques mois – on peut définitivement affirmer que le Club ne sait pas monter en puissance en deuxième mi-temps, craquant systématiquement après la pause – il semble qu’il soit relativement neuf à Anderlecht. John Van Den Brom a bien senti que certains éléments du onze de base (comme Olivier Deschacht, Massimo Bruno ou Dennis Praet) recherchaient leur second souffle et avait proposé un onze surprenant face à Genk. Mais au vu de la largeur du noyau mauve, on ne pensait pas qu’Anderlecht serait handicapé par son manque de fraîcheur physique. Les retours de Gohi Bi Cyriac, Anthony Vanden Borre ou Matias Suarez (sans compter Demy De Zeeuw) incitent à l’optimisme du côté de Saint-Guidon. Ces joueurs, en manque de temps de jeu, sont frais, eux !

Néanmoins, on peut se demander pourquoi le noyau anderlechtois est au bout du rouleau alors que les Mauves n’ont plus de compétition européenne en tête depuis la fin 2012 et que leur avance au classement permettait une large rotation. Y-a-t-il un manque de gestion physique de la part de l’entraîneur néerlandais ? Il est trop tôt pour le dire puisque les play-offs viennent à peine de commencer mais Anderlecht sait qu’il ne peut se satisfaire d’une heure de jeu fantastique pour plier les rencontres. Un match dure 90 minutes et Genk, lui, l’a bien compris…

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