Pas de concession pour Jan Polak

Le joueur était convaincu qu’il était trop fort pour la Belgique et que toute l’Europe était à ses pieds.

Mission impossible ont dit les avocats Johnny Maeschalck et Daniel Spreutels la semaine dernière au Caire où ils s’étaient rendus avec Herman Van Holsbeeck (qui avait écarté Laurent Denis du dossier) pour tenter de libérer Mahmoud Shikabala de Zamalek. Anderlecht va désormais s’adresser à la FIFA dans l’espoir que la fédération mondiale décide que l’international égyptien, qui avait signé un contrat de quatre ans en juin, appartient bien aux champions de Belgique. Shikabala est considéré comme l’éventuel successeur de Mbark Boussoufa, au sujet duquel les rumeurs de départ se font de plus en plus pressantes. Il est également très possible que l’on reparle de l’arrivée de Kevin De Bruyne (Racing Genk). Bien qu’il ait signé jusqu’en 2015, le jeune joueur pourrait partir.  » Il n’y a qu’une chance sur deux qu’il s’en aille mais dans ce cas, ce sera à l’étranger plutôt qu’à Anderlecht « , explique son manager Patrick De Koster.  » Il y a des contacts avec de grands clubs européens et dimanche, je vais m’entretenir avec les représentants du Bayer Leverkusen. A moins qu’Anderlecht ne revienne à la charge si Boussoufa s’en va.  »

Ce qui est nouveau, par contre, c’est le retour en grâce de Jan Polak qui, la semaine dernière, a prolongé son contrat d’un an. Selon la ligne de conduite du club bruxellois, un joueur qui arrivera en fin de contrat au terme de la saison qui débute doit resigner ou partir. C’est ce qui est arrivé à Jelle Van Damme et c’est pour cela que des négociations avec Roland Juhasz sont en cours.  » Je souscris à cette vision des choses « , dit l’entraîneur, Ariël Jacobs.  » Sinon, on se retrouve avec des joueurs qui n’en ont plus rien à faire ou qui ne se motivent que pour les grands matches, histoire de se mettre en évidence.  »

Au stade Constant Vanden Stock, on ne comprenait pas très bien l’attitude de Polak, qui refusait de signer le contrat qu’on lui proposait alors qu’il n’avait pratiquement pas joué la saison dernière. De plus, il avait reçu toutes les garanties et les moyens de se faire opérer, de bénéficier d’une rééducation et même de pouvoir partir aux Etats-Unis avec l’équipe nationale tchèque au terme de la saison dernière. Mais Polak et son agent étaient convaincus que le joueur était trop fort pour la Belgique et que toute l’Europe était à ses pieds. Jusqu’à ce qu’ils se rendent compte que personne n’était intéressé et que Galatasaray n’avait que des cacahuètes à lui proposer, tout comme à Anderlecht d’ailleurs. Il se mit donc à paniquer et resigna.

Samedi, il était repris pour la première fois dans le noyau.  » J’ai parlé très clairement de tout cela et d’autres choses encore avec Jan « , précise Jacobs.  » On verra quel effet cela lui fera, la balle est dans son camp. « l

par jan hauspie

Polak et son agent étaient convaincus que le joueur était trop fort pour la Belgique.

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