PAS DE BOL

Au premier tour, Jurgen Cavens n’a pas inscrit le moindre but. Mais l’avant du Germinal Beerschot relève :  » J’ai néanmoins délivré trois assists, créé une douzaine d’occasions et beaucoup travaillé pour l’équipe. Peu de gens le remarquent alors qu’avant, on me reprochait de ne pas me battre assez sur le terrain. Heureusement, au sein du club, on apprécie mes efforts, à commencer par l’entraîneur. Les supporters sont également conscients de ça. Cela m’incite à poursuivre de la sorte au second tour, en espérant avoir plus de bol devant le but : à plusieurs reprises j’ai frappé le montant « .

Le manque de chance serait-il la seule explication de ce mutisme ?  » Je manque peut-être de fraîcheur bien que ma condition soit suffisante. Alors, oui, je n’ai pas de chance. Il est facile de prétendre que ce n’était pas bon. Quand vous jouez mal mais que vous marquez, on affirme que vous êtes bon. Foutaises ! L’essentiel est d’effectuer ce qu’on vous demande. Alors, on peut déjà être à moitié content. Je dois puiser en moi des énergies positives. A quoi bon se ronger les sangs et tomber dans le trou ? Evidemment, je peux mieux faire mais il ne faut pas dramatiser la situation. Je n’ai certainement pas été plus mauvais que d’autres footballeurs, au contraire. En plus, je constate qu’on me fait énormément confiance « .

Cavens affirme ne pas être pas frustré par le fait de n’avoir pas encore marqué cette saison :  » Je n’ai plus 20 ans. A l’entraînement, parfois, j’ai des ailes, au point que les autres sont abasourdis et disent : – Chapeau ! Je suis convaincu que la roue va tourner. Il est impossible que la situation persiste « .

Plus vite ce revirement se produira, mieux ce sera car le Germinal Beerschot a embauché des renforts offensifs : Sanharib Malki Sabah, Vicente Monje et Kevin Roelandts. La concurrence va être rude en attaque.  » Cela ne m’effraie pas, au contraire. Je dois simplement mettre les bouchées doubles « , assène Cavens, qui a d’ailleurs repoussé une offre du Maccabi Tel-Aviv, ne voulant pas imposer pareil exode à son fils.

L’avant est satisfait de sa collaboration avec François Sterchele :  » Nous sommes certainement complémentaires. Nous nous trouvons très aisément. Nous nous entendons d’ailleurs très bien en-dehors du terrain. Il nous arrive d’aller boire un verre ou de dîner ensemble. Cela crée des liens « .

KRISTOF DE RYCK

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