Pas assez fort mentalement

COACH MARC BRYS

Notre premier tour a été tumultueux. Notre capital points n’est pas négatif mais nous avons raté l’occasion, dans certains matches, d’opérer la jonction avec les équipes du top. Dans ces confrontations, nous avons été menés trop rapidement et nous avons perdu confiance. Ce n’est pas permis : nous devrions être nettement plus forts mentalement.

Pourtant, à plusieurs reprises, dans des moments cruciaux, le club, l’équipe et l’entraîneur ont été mis sous pression. Dans ces cas- là, la résistance du groupe a été mise à l’épreuve que l’on a surmontée avec brio. Nous sommes à la hauteur quand nous faisons face au danger de sombrer.

Cette situation est paradoxale. Je pense qu’il s’agit d’un processus psychologique. Quelqu’un qui est acculé dos au mur réagira toujours plus agressivement que celui auquel on accorde la chance d’atteindre un objectif plus élevé.

Si vous me demandez si j’ai le sentiment d’avoir obtenu une ligne de jeu claire, je vous répondrai que cela implique qu’on est capable d’aligner une série de victoires. Or, nous n’y sommes pas encore parvenus. J’ai été souvent mécontent de ce que nous avons montré. Nous avons manqué de régularité, partiellement à cause de la blessure de plusieurs footballeurs importants. L’organisation, qui était auparavant notre atout, est parfois devenu un point faible. Nous pouvons certainement mieux jouer.

Je suis d’accord : à plusieurs reprises, nous avons obtenu plus de points que nous n’en méritions mais l’inverse est également vrai. Au total, nous méritons plus de points que nous n’en avons.

Nous manque-t-il un maillon devant ? Pas seulement là ! Mais je ne suis pas de ces entraîneurs qui réclament tel ou tel joueur. Je suis content du matériel qu’on me donne, il est suffisamment bon.

Jusqu’à présent, les Argentins ont apporté ce que j’attendais d’eux. Il n’est pas évident de débarquer de l’autre bout du monde et d’être directement opérationnel. Chaque joueur a le droit de jouir d’une période d’adaptation, dont la durée varie d’un individu à l’autre. L’essentiel est la mentalité des joueurs, la façon dont ils vivent leur sport. Les cinq sont parfaits de ce point de vue .

statistiques

JOUEURS UTILISÉS : Adailson (2), Agyeman (10), Cavens (14), Colman (11), Cruz (16), De Roeck (5), De Wilde (11), De Wree (2), Dheedene (12), Figueroa (10), Gonzalez (7), Lolo (16), Losada (12), Luciano (17), Milenkovic (9), Monteyne (17), Okoro (1), Quinteros (8), Sterchele (16), Van Dooren (17), Vleminckx (2), Wamfor (11).

BUTEURS : Colman (1), Cruz (1), De Wilde (2), Gonzalez (1), Lolo (2), Losada (3), Sterchele (10).

ASSISTS : Agyeman (1), Cavens (2), Cruz (2), De Wilde (2), De Wree (1), Figueroa (1), Losada (2), Monteyne (4), Sterchele (2).

CARTES JAUNES : 40

CARTES ROUGES : 2

PENALTIES : 0 pour (0), 3 contre (2).

CORNERS : 80 pour, 47 contre.

FAUTES : 337 commises, 318 subies.

top – FRANçOIS STERCHELE

Confirmer est le plus difficile mais après la saison de la révélation à Charleroi, FrançoisSterchele fait ses preuves au Kiel aussi. Il a déjà inscrit neuf buts, un chiffre éloquent. Si son équipe avait mieux tourné, nul doute que son score personnel aurait été encore plus important.

flop – JURGEN CAVENS

Il a été constamment à la recherche de lui-même. Il a été brouillon et n’a pas trouvé le chemin du but. Il n’a pas marqué un seul goal en championnat, ce qui l’accable d’une pression qui ne rend sa tâche que plus difficile. Il glisse de l’équipe de base, au fil des mois.

KRISTOF DE RYCK

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