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MPH patiente…

L’arrivée de Michel Preud’homme n’est pas aussi évidente qu’on essaie de nous le faire croire. Explications.

La direction du Standard faisait grise mine samedi soir dans les travées de la Cristal Arena. Après avoir bataillé durement pour accrocher les plays-offs 1, le Standard a rendu une copie indigne face à Genk. Et cette forme de suffisance affichée durant une bonne partie du match n’a pas plu en haut lieu. Ce résultat négatif qui vient interrompre une belle série de 7 matches sans défaite aura-t-il des conséquences quant à l’avenir de Ricardo Sa Pinto ? On en doute.

Car les suites du succès face à Charleroi ont fait davantage de dégâts que cette défaite en terre limbourgeoise. La sortie médiatique totalement improvisée du technicien portugais a terni une relation qui s’était pourtant réchauffée avec ses supérieurs grâce aux bons résultats du mois de mars et cette apothéose en Coupe. Dans les hautes sphères du club, on n’a pas non plus apprécié le contenu de cette sortie et le fait, par exemple, qu’il s’attribue tous les mérites d’une saison  » réussie  » d’autant que les performances en championnat furent loin d’être flamboyantes.

On n’est pas dupe non plus, du côté de Sclessin, sur les agissements du  » clan Preud’homme  » représenté par Mogi Bayat et cette sortie dans La Dernière Heure, le jour de Standard-Charleroi, qui annonçait l’arrivée imminente de l’ex-coach de Bruges à Liège. Le frère de Mehdi Bayat, à la recherche d’un nouveau club partenaire, tente de se rapprocher de Sclessin étant donné que sa situation a totalement basculé du côté d’Anderlecht. Vu l’aversion de Bruno Venanzi pour le petit milieu des agents, on imagine très mal Bayat reproduire les mêmes méthodes du côté de Sclessin.

La rumeur qui envoie Olivier Renard en tant que chef scout est tout aussi saugrenue. Car si l’arrivée de Preud’homme devait être confirmée du côté de Sclessin dans les semaines qui viennent, on le voit mal occuper la fonction de manager à l’anglaise puisque ce cas de figure entraînerait le départ automatique d’Olivier Renard. Et s’il y a bien une chose dont on est certain aujourd’hui à Sclessin, c’est de cette confiance totale que voue le président liégeois à son directeur sportif.

Il est un fait également acquis que les différentes venues de MPH en tribune présidentielle ont rapproché ce dernier de Bruno Venanzi. Mais aujourd’hui, on en est au point mort ou presque. Les négociations entre Sa Pinto et sa direction concernant la saison prochaine battent aussi de l’aile suite à la sortie médiatique post-Charleroi. De l’autre côté, les divers noms avancés pour accompagner Preud’homme dans ce  » projet rouche  » ressemblent à des chimères. Emilio Ferrera, dont l’avenir à Anderlecht est plus qu’incertain, tente de constituer un staff autour de lui mais son arrivée hypothétique est loin de faire l’unanimité du côté de Sclessin. D’ailleurs, on imagine mal Preud’homme dans un autre rôle que celui de T1 s’il devait revenir à Sclessin. Mais en a-t-il encore la volonté ?

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