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F1: Ils sont attendus au tournant lors du Grand Prix de Singapour

Ceux – et ce – qu’il faudra surveiller pendant le Grand Prix de Singapour, 15e manche de la saison 2018 de Formule 1, disputé dimanche sur le circuit urbain de Marina Bay.

Ocon pour sa dernière ?

Esteban Ocon va-t-il être évincé de Racing Point Force India après le rendez-vous singapourien ? Une arrivée du Canadien Lance Stroll, fils du nouveau propriétaire de l’écurie du Français, est plus que jamais dans les tuyaux. Reste à savoir quand le couperet va tomber pour Ocon, en grand danger de manquer la saison prochaine. Un transfert chez Williams représenterait autant une solution de facilité que la seule alternative lui restant mais il n’a rien d’acquis. « Je peux vous promettre que ce n’est pas en ce moment que je vais abandonner », a assuré Ocon dans un message posté sur son compte Twitter. Triste ironie: ce sont ses liens avec la filière Mercedes, dont il est membre, qui lui portent actuellement préjudice. « Ce qui est dingue, c’est que vous avez un conducteur comme Ocon qui pourrait se retrouver sans siège l’année prochaine », a déploré Christian Horner, le boss de Red Bull. « S’il était libre contractuellement, il serait un candidat évident pour Toro Rosso », a assuré le Britannique, avec un brin d’hypocrisie.

Haas, un goût de revanche

L’écurie américaine aborde le GP de Singapour avec toujours en travers de la gorge la disqualification de son pilote français Romain Grosjean à Monza pour un fond plat jugé non-conforme, suite à une réclamation de Renault. En attendant que son appel soit examiné, Haas se retrouve à dix points de la marque au losange dans la bataille acharnée pour la 4e place du classement des constructeurs. Si vos rivaux « ne peuvent pas vous battre sur la piste, ils essaient de vous battre sur le plan légal », a affirmé Guenther Steiner, le Team Principal de Haas. « Il faut travailler dur pour être jalousé », a expliqué l’Italien, très fier de narguer de grands noms du sport auto malgré un budget relativement modeste.

Leclerc, donner raison à Ferrari

Le flottement qui régnait depuis trois mois autour de la signature de Charles Leclerc chez Ferrari en 2019 a pris fin mardi avec la confirmation que le pilote de Sauber échangerait son baquet avec celui du Finlandais Kimi Räikkönen. Le prodige monégasque va devenir le deuxième pilote le plus jeune de l’histoire de la Scuderia. La pression est déjà présente pour le talentueux « rookie » qui va devoir justifier le choix des dirigeants de Maranello avant même d’intégrer l’écurie au cheval cabré. « Il reste sept manches et je dois terminer la saison du mieux possible », a expliqué Leclerc, qui n’a pas terminé dans les points depuis le GP d’Autriche le 1er juillet dernier. Après des abandons à Silverstone et Budapest, il s’est signalé par son spectaculaire accident à Spa il y a trois semaines, dont on ne sait pas encore s’il a réchappé indemne grâce au halo.

Hartley est en sursis

Vainqueur des 24 Heures du Mans 2017 mais à la peine pour sa première saison complète en F1, le Néo-Zélandais Brendon Hartley est en sursis chez Toro Rosso. Le grand manitou de la filière Red Bull, Helmut Marko, lui a donné jusqu’au GP du Japon pour faire enfin ses preuves. Surclassé par son équipier Pierre Gasly, qui sera promu en 2019 chez Red Bull, Hartley a terminé deux fois dans les points et abandonné six fois. « Singapour sera une piste nouvelle pour moi, une que j’attendais avec impatience », assure-t-il. « Tous les pilotes à qui j’ai parlé m’ont dit que c’était la course la plus physique du calendrier, en partie parce que c’est un tour intense, mais aussi à cause de la chaleur et de l’humidité », explique le pilote de 28 ans, qui s’est préparé à ces conditions extrêmes en rajoutant quelques couches de vêtements dans le simulateur.

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