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Mondial 2018: le vote de la FIFA sera-t-il frappé de nullité?

Si le Tahitien Reynald Temarii venait à gagner son appel contre la décision de la FIFA l’excluant temporairement du comité exécutif, le vote de demain désignant les pays hôtes des Mondiaux 2018 et 2022 pourrait être non valable. Plutôt embêtant!

Le président de la Confédération océanienne de football (OFC), le Tahitien Reynald Temarii, suspendu par la FIFA après des soupçons de corruption, fera bien appel de sa sanction, a indiqué mardi la Fédération internationale. Le maintien de cet appel rend improbable le remplacement de Temarii lors du vote jeudi du comité exécutif de la FIFA dont il est membre, un vote qui doit désigner les pays-hôtes pour les Mondiaux 2018 et 2022.

La FIFA avait fait savoir à l’OFC qu’elle pourrait avoir un droit de vote à condition que Reynald Temarii renonce à faire appel de sa suspension. Temarii a été suspendu le 18 novembre pour un an du comité exécutif de la FIFA pour avoir contrevenu au code d’éthique, après des soupçons de corruption dans l’attribution des Mondiaux 2018 et 2022. Un autre membre du comité, le Nigérian Amos Adamu, a été suspendu trois ans pour les mêmes raisons.

Du coup, seuls 22 des 24 membres du comité exécutif devraient prendre part jeudi à la désignation des pays-hôtes pour les Mondiaux. La présence d’un 23e votant représentant l’Océanie aurait pu avoir une influence sur le vote, l’Australie figurant notamment parmi les candidats pour 2022.

Par ailleurs, le fait que Reynald Temarii ne retire pas son appel pourrait avoir un effet plutôt inattendu et très gênant pour la FIFA: le vote de jeudi devant désigner les pays hôtes des prochaines Coupes du monde pourrait simplement être frappé de nullité s’il gagnait son appel. En effet, en cas de victoire de Reynald Temarii, il n’y a aucune raison qu’il ne participe pas au vote…

Sportmagazine.be, avec Belga

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