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Mondial 2018: la candidature anglaise

L’Angleterre, berceau du football, semble le candidat le mieux armé pour accueillir le Mondial 2018. Mais les affaires de corruption pourraient venir influer sur la décision du Comité exécutif de la FIFA, jeudi.

Les forces

– Des stades impeccables. Les stades anglais sont de grande capacité, et parmi les plus modernes du monde (Wembley, Emirates Stadium, Old Trafford…).

– La passion du foot. Les Anglais sont fous de foot, ce qui donne l’assurance d’un Mondial à guichets fermés et d’une ambiance imprenable dans les tribunes.

– Les infrastructures. Un système de transports et une infrastructure d’accueil de haut niveau avec plus de 400.000 chambres d’hôtel disponibles, allant du « bed and breakfast » au palace.

– La rentabilité. Les promoteurs de la candidature assurent que le Mondial anglais serait le plus rentable de l’histoire.

– Les promesses de l’Angleterre. L’Angleterre a promis de contribuer financièrement à plusieurs projets de développement de la Fédération internationale (FIFA) aux quatre coins du globe. La Fédération anglaise (FA) mène déjà une politique d’aide dont ont bénéficié plus de 90 pays.

– Soutien politique. Un soutien sans faille du gouvernement du Premier ministre conservateur David Cameron, qui sera présent en personne à Zurich le 2 décembre pour l’élection du pays hôte.

– L’Angleterre, parent pauvre des grandes compétitions. Le pays n’a plus organisé la Coupe du monde depuis 1966, quand des pays comme le Mexique ou l’Allemagne l’ont accueillie à deux reprises depuis cette date.

Les faiblesses

– Les médias britanniques. La curiosité des médias britanniques, qui ont récemment sorti des enquêtes mettant en cause des membres de la FIFA dans des affaires de corruption.

– Une équipe organisatrice pas très soudée. Les remous qui ont agité le comité de candidature et notamment la récente démission de son président Lord Triesman, enregistré à son insu en train de proférer des accusations de corruption contre ses concurrents espagnols et russes.

– Peu d’alliés à la FIFA. L’Angleterre souffrira probablement, le 2 décembre prochain, d’un manque d’alliés en Europe.

– La Russie. Même si elle n’a plus organisé de Coupe du monde depuis 1966, l’Angleterre trouvera encore pire en face d’elle, en la candidature russe: la Russie n’a jamais accueilli de Mondial de foot.

– L’Angleterre est prospère. Le pays n’est pas un marché à conquérir et le Mondial ne lui permettra pas de se doter d’infrastructures de haut niveau puisqu’elles existent déjà.

Sportmagazine.be, avec Belga

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