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Mestdagh croît aux chances des Belgian Cats contre la France en quarts de finale

Le sélectionneur des Belgian Cats estime, malgré la force de la France, que la Belgique a une chance en quarts de finale de la Coupe du monde de basket féminin face aux Françaises vendredi.

Philip Mestdagh sait que ses joueuses sont désormais libérées. « Et le fait d’être assurées de disputer encore trois matchs de haut niveau ne va que renforcer leur expérience », s’est réjoui le coach flandrien, spectateur attentif des matches de barrage mercredi.

« La France dispose évidemment de beaucoup de joueuses de taille. Elle peut aussi compter sur Gruda et Johannes, deux joueuses clés. Il y a aussi Olivia Epoupa à la distribution qui sait créer et qui met beaucoup de pression. C’est une équipe au style de jeu plus classique que l’Espagne, mais c’est physique, cela joue très bien au basket et c’est surtout très costaud à l’intérieur. La Turquie a bien essayé, mais manquait de taille et n’a peut-être pas utilisé assez les shoots à distance pour tenter d’inquiéter plus la France. Nous avons peut-être cette option dans notre équipe ».

Après une journée plus tranquille, les Belges s’entraîneront jeudi et prépareront le derby face aux Françaises avec comme enjeu une place en demi-finales face, sans doute, aux Etats-Unis si les Américaines ne cafouillent toutefois pas contre le Nigeria dans leur quart de finale.

Valérie Garnier, coach de la France, « respecte la Belgique »

Les deux équipes se connaissent bien même si elles ne se sont pas rencontrées souvent ces dernières années. Le dernier duel entre les deux pays remonte à 2011. « La Belgique, c’est une équipe que l’on joue peu, mais dont on connaît bien les joueuses », a confié Valérie Garnier à l’issue de la victoire en barrage face à la Turquie (78-61) mercredi. « C’est ce qui va faire tout l’intérêt de cette rencontre. Et nous avons beaucoup de respect pour cette équipe belge. »

Triple vice-championne d’Europe en titre et vice-championne olympique en 2012, la France visait avant tout un quart de finale à la Coupe du monde avec une équipe rajeunie. « Le premier objectif est atteint et nous devons en être content », a ajouté Valérie Garnier. « C’est une équipe jeune, avec une moyenne d’âge de 25 ans. On peut compter sur nos trois cadres, Sandrine Gruda qui fait un 9/10 en 22 minutes, elle n’a pas besoin de plus pour réaliser ce genre de performance, Endy Miyem (18 pts) et Hélena Ciak (10 pts), également savent prester avec un court temps de jeu. C’est de cela aussi qu’ont besoin nos jeunes qui sont peut-être impressionnées par l’évènement. Mais cela va justement leur donner de l’expérience pour les compétitions futures ».

La France entame en général très bien ses rencontres, mais connaît souvent un passage à vide, dans le 3e quart-temps particulièrement. « Il nous faut être plus constant », reconnaît Valérie Garnier, coach de la France depuis 2014. « Contre la Turquie, nous avons le don de nous mettre en difficulté nous-mêmes en lâchant les joueuses que l’on doit suivre et en peinant aux lancers-francs (17/27, ndlr). Par contre, on ne concède que 9 pertes de balle pour 26 assists, ce qui veut dire que les filles jouent l’une pour l’autre. »

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