MEEUWS COMME PAPA

Quand avez-vous été frappé pour la dernière fois ?

Kristof Lardenoit : Durant l’enfance, je crois. Mon père me donnait une tape sur les fesses quand je désobéissais ou que je m’étais bagarré avec mon frère cadet. Je lui prenais ses jouets ou je sabotais ce qu’il construisait. J’étais sauvage. Je déborde toujours d’énergie. J’adore faire des blagues, même maintenant, quand tout va bien en football.

Que pensez-vous de l’abolition du service militaire ?

Gamin, quand on me disait que je devrais faire mon service, je n’étais pas ravi. A 23 ans, je pense que c’eût été une chouette expérience. Si on a de bons camarades, ça doit être intéressant. La discipline ne me pose pas de problème. Les règles sont faites pour être respectées. Mes parents m’ont élevé en ce sens.

Regardez-vous vos interlocuteurs dans les yeux ?

Toujours. Je soupçonne ceux qui ne le font pas de ne pas être francs. Parfois, on me trouve trop assuré. Ce n’est pas le cas. Je gagnerais à l’être davantage en football. On me reproche d’être trop gentil. J’évite trop les feux de la rampe, aussi.

Imaginez que Walter Meeuws soit votre père. Cela vous poserait-il problème ?

Je ne pense pas. Je ne veux pas lui frotter la manche mais j’apprécie sa personnalité. Il est correct sans être trop amical. Beaucoup de gens ont l’air chouette mais vous déçoivent ou, pire, vous plantent un couteau dans le dos. Je préfère un homme comme Meeuws.

Quel animal ne supportez-vous pas ?

Les oiseaux.

Même les gentils canaris ?

Je ne supporterais pas d’être enfermé dans une cage avec toutes ces ailes qui battent… Je crois que j’ai subi un traumatisme. Gamin, je rendais parfois visite à une voisine, avec ma grand-mère. Cette dame avait de grosses dindes qui faisaient un boucan de tous les diables. Cela m’impressionnait. Ma phobie vient peut-être de là.

Savez-vous pourquoi votre mère est tombée amoureuse de votre père ?

Je devrais lui poser la question une fois. Sans doute pour sa personnalité et ses charmes.

En a-t-il ?

Il peut en avoir, oui…. Si on lui donne le temps de les montrer (il rit). Il est toujours prêt à aider les autres et ses enfants, bien sûr. Il m’a toujours soutenu. Je suppose qu’il a fait de même avec ma mère. Mon père est un homme bon, un travailleur. Il est loyal. Je pense que ces qualités ont certainement séduit ma mère. Sinon, son apparence a peut-être joué un rôle mais bon, je ne vais pas m’étendre là-dessus (il rit).

KRISTOF DE RYCK

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