Bruno Govers

Mboyo, Batshuayi, De Sutter… la récupération de biens est en marche

Le temps est à la récupération en Jupiler Pro League. Et ce, dans toutes les acceptions du terme. Car si les footballeurs rechargent leurs batteries, en ce moment, certains dirigeants entendent rabattre chez eux, dans le même temps, des éléments qu’ils ont eux-mêmes formés jadis.

Par Bruno Govers C’est le cas du Club Bruges, qui a fait du retour au bercail de Tom De Sutter (actif chez les Bleu et Noir entre 2001 et 2005) une priorité. Et le même constat vaut, de manière un peu plus pointue encore, pour Anderlecht, qui veut refaire main basse sur deux de ses ex-ouailles : Pelé Mboyo (au Parc Astrid de 1997 à 2001, à Gand actuellement) et Michy Batshuayi (drillé lui aussi chez les Mauves de 1998 à 2005, au Standard depuis 2011).

Le Sporting bruxellois, au demeurant, n’en est pas à son coup d’essai en la matière. Il y a deux ans, il avait déjà fait revenir dans son giron Dieumerci Mbokani, chassé autrefois comme un malpropre par l’entraîneur, Frankie Vercauteren, mais qui avait plutôt bien rebondi par la suite au Standard, en offrant notamment deux titres aux Rouches, en 2008 et 2009. Dans la foulée de Dieu, le RSCA était allé également rechercher un autre ancien de la maison, Dennis Odoi, à Saint-Trond.

Tous ces come-backs ne s’étaient évidemment pas faits gratuitement. Pour le rapatriement de Mbokani, passé également par Monaco et Wolfsbourg, la direction anderlechtois avait dû allonger près de 3 millions d’euros. Quant à la tête d’Odoi, elle avait été mise à prix pour la moitié de ce montant par les Trudonnaires.

Aujourd’hui, sans un montage incluant la cession de l’un ou l’autre joueurs toujours sous contrat au stade Constant Vanden Stock, tout porte à croire que les responsables mauves devront délier plus généreusement les cordons de la bourse pour récupérer leurs biens. Car le prix demandé pour Mboyo est de 5 millions actuellement, alors que Batshuayi, lui, pèse un peu plus de la moitié de ce joli pactole. Même si les prix seront sans doute quelque peu rabotés, une demi-douzaine de millions pour des joueurs que l’on a soi-même formés, c’est quand même chérot. Surtout pour un club qui n’a jamais mis plus de 3,5 millions d’euros sur la table des négociations (le transfert de Lucas Biglia en 2006) pour un transfert entrant…

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