MARCO NIJS

A l’instar de son équipe, il a raté son début de championnat. Nijs a été titularisé pour la première fois à Mouscron.  » J’ai été soulagé. J’espère être lancé… comme l’équipe « .

Pourquoi vous êtes-vous disputé avec le coach ?

Marco Nijs : Je n’étais pas en forme… Vous connaissez les joueurs : quand l’entraîneur ne les reprend pas, ils sont déçus et incriminent le coach. Le débat est clos. Je n’ai pas été blessé comme certains le croient, ma préparation a été bonne mais je ne convenais pas au système. Je suis médian gauche, plutôt offensif que défensif. Or, l’entraîneur exige que le joueur placé sur le flanc gauche contribue à la défense. Je me suis appliqué.

Est-il exact que le club voulait vous vendre cet été ?

J’avais des contacts avec Ajaccio mais ma situation n’était pas claire. Un jour, je pouvais partir gratuitement, puis quand les choses devenaient concrètes et que le club intéressé avait les moyens, St-Trond demandait une indemnité. J’ai préféré rester, puisque je suis sous contrat pour deux ans encore. Du moins, voyons ce qui se passera d’ici la trêve hivernale.

Comprenez-vous que le club ait été déçu de vous la saison passée ?

Je l’étais aussi. Après un bon début, j’ai souffert du genou. Cette blessure au ménisque m’a mis sur la touche pour cinq mois. Je viens d’avoir 27 ans. C’était ma première grave blessure. C’est encore plus ennuyeux quand vous débarquez dans un club. Puis je suis revenu, l’équipe a assuré son maintien, j’ai retrouvé le chemin du but. C’est alors que j’ai été renvoyé sur le banc. L’entraîneur avait une explication logique : il voulait voir ce que les jeunes avaient dans le ventre.

Vous êtes un joueur d’Herman Vermeulen. Peut-être ne conveniez-vous pas à Thomas Caers…

C’est un malentendu. St-Trond m’avait contacté avant de discuter avec Herman Vermeulen. Je suis plutôt un achat de Guy Mangelschots. Plusieurs clubs avaient été attirés par mes prestations à Ostende, comme le Standard, pour lequel j’ai joué en Scolaires deuxième année et en Juniors première année, mais j’ai préféré St-Trond, estimant y avoir plus de chances de jouer.

Ceux qui ont quitté St-Trond pour Beveren pensent que les jeunes du cru sont privilégiés.

Non. C’est une image tronquée. Ces gars forment un groupe puisqu’ils se connaissent depuis longtemps mais ils ne boycottent pas les transferts.

Vous avez vécu de bons moments à Ostende avec Gilbert Bodart. Etes-vous content qu’il ait retrouvé du travail ?

J’ai félicité Gilbert Bodart, sans plus. Je n’ai rien à voir avec l’affaire.

PETER T’KINT

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