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Malinwa 2.0 veut aller de l’avant

L’arrivée de Wouter Vrancken au poste de T1 s’insère dans la nouvelle philosophie du Club Malinois : des jeunes, du dynamisme et des initiatives.

La direction du YRFC Malines est ambitieuse : après trois journées de championnat en Proximus League (2 sur 9), elle a déjà changé d’entraîneur. Dennis van Wijk (55 ans) a cédé sa place à Wouter Vrancken (39 ans). Olivier Somers, le nouvel homme fort du Malinwa, a reconnu lors de la présentation du nouvel entraîneur à la presse qu’il avait déjà discuté à plusieurs reprises avec Vrancken.

Cela laisse supposer que Van Wijk n’avait que très peu de crédit à l’entame de cette campagne. Somers n’est pas d’accord :  » Nous avons discuté avec plusieurs entraîneurs au cours des derniers mois. On fait bien appel à des noyaux larges, pourquoi ne pas prévoir des alternatives à l’entraîneur ? Ce sont ces entretiens qui nous ont permis d’intervenir très rapidement. Nous poursuivrons donc en ce sens à l’avenir.  »

Van Wijk a été trahi par son jeu stéréotypé, fait de longs ballons. Cela ne cadrait pas avec la conduite sportive voulue par la direction, convaincue que c’est en combinant qu’une équipe favorite doit venir à bout des formations défensives qu’elle rencontre sur son chemin. Mais Van Wijk a toujours joué à la britannique. Pourquoi, dès lors, avoir voulu poursuivre avec lui ?

 » Lors des derniers matches de la saison dernière, contre Gand, Charleroi et le Standard, nous avions reçu des éloges quant à la qualité de notre jeu « , dit Somers.  » En période de préparation aussi, nous produisions un football acceptable. Puis, soudain, en championnat, nous avons opté pour les longs ballons… Van Wijk savait très bien que ce n’était pas cela que nous voulions.

Avec Wouter Vrancken, nous disposons à présent d’un entraîneur qui travaille beaucoup les schémas de jeu offensifs. Évidemment, prendre un jeune entraîneur inexpérimenté est un risque mais nous constatons que son approche plus cool engendre une dynamique positive au sein du groupe. De plus, Vrancken peut toujours compter sur l’expérience de ses adjoints, Fred Vanderbiest et Sven Swinnen.  »

Il est étonnant que Malines ait poursuivi avec Vanderbiest, arrivé avec Van Wijk la saison dernière. Mais Vanderbiest a fait savoir qu’il croyait beaucoup au projet malinois et n’ambitionnait plus de devenir T1. De plus, la cellule sportive de Malines est contente de son travail. Elle assure que l’équipe n’a jamais été aussi forte physiquement. Somers lance aussi des fleurs à Van Wijk qui,  » laisse un bel héritage en matière d’éthique de travail.  »

Malines s’est par contre montré moins élégant en allant chercher Vrancken à Courtrai, où il occupait le poste de T2 depuis moins de six moins. Les dirigeants courtraisiens affirment que Malines a rompu un gentlemen’s agreement en négociant avec Vrancken sans leur accord. Un reproche identique à celui adressé par Roulers lorsque Malines avait engagé Van Wijk et Vanderbiest…

Somers nuance :  » Des discussions au sein de la Pro League démontrent que peu de clubs sont au courant d’un tel gentlemen’s agreement. De plus, nous avons contacté Courtrai avant de négocier avec Vrancken et on nous a fait comprendre qu’il n’y avait pas de problème. Courtrai et Vrancken avaient un accord verbal selon lequel il pouvait rompre son contrat à durée indéterminée s’il recevait une offre pour être T1 ailleurs. Le soir, lorsque nous avons dit que nous allions opter pour Vrancken, Courtrai a commencé à faire des problèmes. Pour prouver notre bonne foi, nous étions prêts à proposer une indemnité plus importante que celle prévue par la loi mais comme Courtrai a exigé un montant déraisonnable nous nous en tiendrons à la somme minimum.  »

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