Pierre Bilic

Les Diables Rouges en vedettes américaines

Les Diables Rouges n’ont pas eu à forcer leur talent pour battre les Etats-Unis 2-4, la nuit dernière à Cleveland. Mais attention : la Serbie, le 7 juin à Bruxelles, sera bien plus forte que les USA.

Par Pierre Bilic
L’équipe nationale a signé un match de haut vol aux Etats-Unis. Ce résultat (2-4) prouve qu’il y avait du jeu, de la présence dans les duels, un désir de peser dans le camp adverse et d’y imposer toute la palette des techniques individuelles.

Ce voyage a souligné une évidence : cet effectif peut tourner à haut régime sans Witsel, Eden Hazard, Chadli et Courtois. C’est dire si Marc Wilmots a bien façonné le collectif. Fellaini a parfaitement balayé devant la défense, Mirallas et De Bruyne respirent la forme, Lukaku confirme ses progrès, Benteke marque comme à la parade, etc.

Un bémol cependant : les Diables Rouges ont encaissé deux buts évitables. Le premier sur un manque de présence dans les airs, l’autre sur un penalty léger mais évitable.

Cela mis à part, c’est encourageant avant l’important Belgique-Serbie du 7 juin à Bruxelles : le moindre faux-pas compliquerait le voyage vers la Terre Promise, le Brésil. Méfiance car la Serbie, qui n’ira pas à Rio en 2014, sera bien plus forte, et mieux organisée que les Etats-Unis. La défense serbe n’a pas répondu à l’attente jusqu’à présent, comme le souligne Milan Jovanovic dans le Sport/Foot Mag de cette semaine, mais elle peut compter sur des éléments de classe, comme Ivanovic de Chelsea et Subotic de Dortmund. Et il s’agira de garder à l’oeil des attaquants tels Djuricic (Herenveen) et Tadic (Twente).

Le Serpent estime que la Belgique est nettement supérieure à la Serbie, mais méfiance quand même après l’euphorie américaine.

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