Le passé
De tous temps, une cellule sociale a existé au RSCA. A l’époque où le manager Eugène Steppé y officiait encore au côté du président Albert Roosens, le Sporting avait érigé au sein de la tribune principale un mini-centre qui portait le nom de Sportingello. Son premier pensionnaire fut Werner Deraeve, originaire de Poperinge, et aujourd’hui scout du club. Puis le RSCA se tourna vers des familles d’accueil, comme les Miserez. C’est là que résida notamment le jeune Per Frimann. Par la suite, d’autres logements furent trouvés. Les premiers Africains résidèrent par exemple dans la famille Collignon. Mais bientôt le Sporting fut submergé et des éléments comme Nii Lamptey ou encore Obiorah durent voler de leurs propres ailes. Ils se sont plantés, à l’image d’autres comme Azubike Oliseh ou Aginaldo… En 1994, ce joueur brésilien fut recruté et après un mois, il demanda de repartir et la direction ne fit rien pour le retenir.
Le futur
Cette saison, au lieu d’abandonner Hassan à son sort, le Sporting détacha auprès de lui une personne d’origine lybienne, Abdel Tantush, aux petits soins 24 heures sur 24. Et il n’est pas le seul dans le cas…
En 2001 (quand Van Holsbeeck était encore actif au Lierse), il avait conclu un partenariat avec le Rio d’Ayama, club de D2 à Abidjan et deux de joueurs prirent la direction de la Chaussée du Lisp : Adolphe Tohoua et Arouna Koné. Ils furent confiés aux bons soins d’un homme de confiance, Herman Vandenbrouck, qui veilla à les seconder efficacement. Non sans succès car le premier s’est épanoui au Lierse, et aujourd’hui à Mouscron, tandis que le second, après un passage à Roda JC, est devenu l’un des ténors du PSV.
A Anderlecht, cette notion d’encadrement est devenue très importante. Outre la solution Hassan, on pointera la mesure similaire pour le Polonais Marcin Wasilewski qui, en cas de besoin, peut compter à tout moment sur la présence de son compatriote Mariusz Wisniewski, comme guide et traducteur. On épinglera également le travail réalisé par José Garcia, futur délégué de l’équipe fanion, en faveur du trio argentin. Et si, parmi eux, Frutos tire déjà remarquablement son épingle du jeu en français, tout en s’étant mis à l’étude du néerlandais, le mérite en revient à Van Holsbeeck qui a fait appel à un professeur de langues, Luc Spaepen. Un Musonda ne parlant ni français ni néerlandais pendant dix ans, c’est devenu inconcevable…
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