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Le Di Stefano belge

En 1978, le jour de Noël, Raymond Braine (71 ans) passait inopinément de vie à trépas à son domicile anversois. Tour à tour leader d’attaque du Beerschot et du Sparta Prague durant ses années de gloire, il aura été le tout premier Diable Rouge de pointure internationale.

J os Smolders ; André Fierens, Arto Tolsa, Neel Seys, Fons De Winter ; Rik Larnoe, Juan Lozano, Stanley Van den Eynde ; Raymond Braine, Rik Coppens et Lothar Emmerich. C’est, déclinée en 4-3-3, la composition de l’équipe du siècle dans  » 100 jaarBeerschot « , le livre du centenaire du matricule 13, publié en 1999, peu avant sa fusion avec le Germinal Ekeren.

 » Si la Deuxième Guerre mondiale n’avait pas interrompu sa carrière, Braine aurait été le premier international à atteindre le cap des 100 sélections. « © PG

 » S’il faut dégager un podium aux avant-postes, il suffit de respecter l’ordre alphabétique  » observe Jean-Norbert Fraiponts (94 ans), ancien manager sportif des banlieusards anversois.  » En un, Braine, en deux Coppens et en trois Emmerich. De tous les autres, seul Lozano pourrait contester une place sur l’un de ces strapontins. Le troisième, à mon humble avis. Mais les deux plus hautes marches, elles, sont vraiment sans appel. Coppens aura été, des années durant, le chouchou du stade olympique et, si le Soulier d’Or, à ses débuts, avait pu être décerné plus d’une fois au même lauréat, tout porte à croire que Rikkie en aurait chaussé davantage que son seul exemplaire de 1954. Il n’empêche que malgré son immense talent de buteur et ses qualités de showman hors pair, les Mauve et Blanc n’ont jamais remporté le moindre trophée au cours des 15 saisons qu’il a livré sur place. Et c’est justement ce qui le sépare de Braine, à coup sûr le meilleur joueur de notre pays durant l’entre-deux-guerres. Sans doute le tout premier, aussi, qui faisait se déplacer les foules rien que pour le voir à l’oeuvre. Un footeux également qui, contrairement à Coppens deux décennies plus tard, a accumulé les titres pour le compte de son club.  »

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Pied de nez à l’Union Belge

À son palmarès ( voir cadre), on relève, effectivement, pas moins de 8 sacres nationaux obtenus pour le compte de deux clubs : le Beerschot et le Sparta Prague. Car l’Histoire, avec H majuscule, retiendra que Braine est le premier joueur belge de l’entre-deux-guerres, à avoir monnayé son talent à l’étranger.

Et ce, en raison des dispositions en vigueur pour les joueurs chez nous, à cette époque. Car tous, sans exception, ont alors encore rang d’amateurs et ne peuvent tirer un quelconque profit, directement ou par une voie détournée, du football. Pour contourner le règlement et exploiter financièrement leur notoriété, on ne s’étonnera pas que d’aucuns usent de subterfuges. Et c’est précisément le cas de notre homme qui, à la fin des années ’20, se met en tête d’ouvrir à Anvers, au 133 de la rue de Brederode, une enseigne : CaféMatador, bij Raymond Braine. Lisez : Café Matador, chez Raymond Braine. Une initiative qui lui vaut derechef d’être considéré comme hors-la-loi par l’Union Belge, qui décide à la fois de le suspendre en club, en raison de l’exploitation commerciale de son nom et, dans la foulée, de faire l’impasse sur ses services dans l’optique de la Coupe du Monde 1930, la première du genre.

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À la fédé, ainsi que dans les plus hautes sphères du Kiel, la plupart croient que cette double mesure va pousser l’intéressé à se raviser et remettre son débit de boisson. Mais Braine, comme il en a l’habitude sur le terrain, prend tout le monde à contre-pied en optant pour une existence de footballeur rémunéré. Non pas aux Îles, malgré une approche de Clapton Orient restée lettre morte pour non-obtention d’un permis de travail sur place ( voir cadre 2), mais dans l’ancienne Tchécoslovaquie où il s’éclipse finalement durant près de 7 ans.

Du fleuret au football

 » Personnellement, j’ai en mémoire le souvenir d’un artiste au pied léger, doté d’une technique supérieure à la moyenne et qui, comme tous les grands attaquants, avait le don d’esquiver les coups comme nul autre  » se souvient Fraiponts, qui l’a encore vu jouer autrefois.

Cette faculté est probablement liée, chez Braine, à ses antécédents sportifs. Car au même titre que Pierre, à la fois son aîné de sept ans et coéquipier en Première du Beerschot, le jeune Raymond a droit, durant sa prime jeunesse, à une formation loin des terrains. Quoi de plus logique, dans la mesure où son paternel, Joseph Braine, Waremmien devenu Anversois d’adoption est, maître d’armes à  » La Concorde « , la salle la plus réputée de la Métropole.

Sous sa coupe, dès l’âge de 16 ans, Raymond remporte d’ailleurs le prix du  » Jeune Escrimeur  » lors du tournoi international pour juniors d’Ostende. Mais malgré un don incontestable dans le maniement du fleuret, il est, à l’évidence, encore plus doué pour le foot. La preuve le 31 août 1920 quand, en lever de rideau d’un Belgique – Pays-Bas, au stade olympique, il subjugue les 25.000 spectateurs présents au Kiel.

Dans le cadre de la finale de la Coupe Cardinal Mercier, compétition de renom où s’affronte la fine fleur footballistique des écoles catholiques, notre homme, tout juste teenager, se révèle le grand artisan de la victoire de l’Institut Saint-Stanislas, l’établissement scolaire qu’il fréquente à Berchem, face aux Bruxellois du Collège Saint-Pierre : 3-1.

Maidenmatch au Standard à 14 ans

Moins de deux ans plus tard, alors qu’il évolue en catégorie cadets au Beerschot, le jeune Braine accompagne ses parents à la faveur d’une rencontre des Mauve et Blanc au Standard. Il pense, a priori, que c’est pour encourager son grand frère. Mais sur le coup de midi, le voilà convié à la table des titulaires. Il n’a pas encore 15 ans (il les fêtera à la fin du même mois d’avril) et est déjà lancé dans le grand bain.

Le snotneus (gamin), comme le surnomme Rik Larnoe, vedette de l’équipe, n’est pas impressionné pour un sou. La preuve : il signe le but d’ouverture ainsi que le 1-3 final qui scelle les débats à Sclessin. Jusqu’à son départ en Tchécoslovaquie, huit ans plus tard, il est sans doute symptomatique de noter que jamais, Braine ne va sortir du terrain battu dans l’antre des Rouches.

Indépendamment de la qualité de ses partenaires dans une formation victorieuse à cinq reprises du championnat dans les années ’20, notre homme a aussi son ego. Quelquefois surdimensionné, même. Et un déplacement au Standard, c’est toujours la perspective, pour lui, de disputer un véritable match dans le match avec l’attaquant local Henri Bierna qui, dès 1925, doit composer avec sa concurrence, celle d’un freluquet de 17 ans à peine, chez les Diables Rouges. Une bataille qui tourne toujours à l’avantage de l’Anversois.

 » On met souvent en exergue la précocité d’un Paul Van Himst « , observe Fraiponts.  » Mais contribuer à un sacre national, quand on est encore en âge d’être scolaire et qu’on a affaire à autant de bon monde dans son propre club, c’est encore plus fort à mes yeux. Avant la Première Guerre mondiale, le football belge avait déjà eu droit à un surdoué en la personne du Léoman Fernand Nisot, notre international le plus vert de tous les temps, stoppé en pleine gloire en raison du conflit armé.

Pour Braine, il n’en est pas allé autrement, à cette nuance près que c’est 1940-45 qui s’est dressé sur sa route. Âgé alors de 33 ans, il aurait pu s’inscrire dans la durée pendant quelques saisons encore. Si la télé l’avait sacralisé, comme elle a contribué par la suite à la notoriété de Popol, il y aurait eu match, selon moi, pour désigner le meilleur footballeur belge du 20e siècle.  »

Nazdar Braine

D’autant plus que le cadet de la famille Braine, pour les raisons développées ci-dessus, est amené à s’exiler. Et que le Sparta Prague, où il trouve refuge, n’est pas le premier club venu. Durant l’entre-deux-guerres, le centre de gravité du football ne se situe en effet pas au Royaume-Uni ou au sud du Vieux Continent, comme il en va maintenant, mais en Europe centrale.

En Tchécoslovaquie, ce sont les deux clubs de la capitale, le Sparta et le Slavia qui tiennent le haut du pavé. Côté hongrois, Ferencvaros et Ujpest en constituent les porte-drapeaux. Quant à l’Autriche, et Vienne en particulier, elle vit également son âge d’or footballistique avec quatre représentants : le Rapid, l’Austria, le First et l’Admira.

Dès 1927, une ébauche des futures compétitions européennes est mise sur pied où tous ces clubs, de même que trois italiens (Bologne, Ambrosiana – devenu par la suite l’Inter – et la Lazio Rome) sont à l’honneur : la Mitropa-Cup – contraction de Mitten Europacup, lisez la Coupe de l’Europe centrale.

Et c’est à la faveur de ce tournoi que le public du Sparta le découvre en 1930. Auparavant, fin juin, il paraphe un contrat qui s’étend sur une année et demie, du 1er juillet au 31 décembre de l’année suivante. Sa prime à la signature est de de 25.000 couronnes, soit l’équivalent actuel de 625 euros.

À ce joli pactole, en ce temps-là du moins, s’ajoutent encore un fixe de 1500 couronnes par mois, une prime de séjour mensuelle d’un montant équivalent, 1000 couronnes pour les faux-frais, 1000 à 1500 couronnes par match en fonction du résultat, 10.000 couronnes en cas de titre et autant pour un succès final en Mitropa-Cup.

Et pour ses débuts, c’est d’emblée bingo : un assist pour JosefSilny et le but du 2-1 face au First Vienne. Au coup de sifflet final, le débutant est porté en triomphe par les fans, qui le saluent aux cris de  » Nazdar Braine « . Traduction :  » Bienvenue Braine.  »

Un excellent à tout faire

Sous l’impulsion de son attaquant belge, le Sparta mène en premier lieu la vie dura au Slavia, ce qui débouche sur des lauriers nationaux en 1932. Mais le club doit patienter trois ans de plus avant de toucher au but : renouer avec le succès en Mitropa-Cup, dont il avait été le premier vainqueur en 1927. Un triomphe resté dans l’intervalle sans lendemain.

 » Raymond Braine avait 28 ans à ce moment-là et était dans la fleur de l’âge pour un attaquant « , poursuit Fraiponts.  » Compte tenu de son vécu, il maîtrisait toutes les facettes du jeu aux avant-postes. Tantôt il se révélait un remiseur génial, tantôt encore il était l’exécuteur des hautes oeuvres. C’était un bon à tout faire, que dis-je : un excellent à tout faire. Pour son impact sur le jeu et les résultats, on a souvent chanté les louanges d’un certain AlfredoDiStefano au Real Madrid. Eh bien, pour moi, Braine était un Di Stefano avant la lettre. Et ce, bien plus qu’un Van Himst, une fois encore. Car celui-ci n’a jamais apposé sa griffe que sur le seul Anderlecht. À l’échelon international, en revanche, il n’a jamais su tirer un team vers le haut, qu’il s’agisse de ce même Sporting ou de l’équipe nationale belge. Braine, lui, y est parvenu. Car le Sparta, à cette époque, c’était tout bonnement le Real ou le Barça actuel. Et il en était la vedette. La Tchécoslovaquie ne s’y est d’ailleurs pas trompée : finaliste de la Coupe du monde 1934, face à l’Italie, elle a remué ciel et terre pour le naturaliser, convaincue de décrocher la timbale un jour, avec Braine en ses rangs. Pour la Belgique, il est heureux, finalement, que le bon sens l’ait emporté.  »

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Retour en grâce en 1935

En 1935, eu égard aux prouesses de Braine avec son club, l’Union Belge décide d’enterrer la hache de guerre avec lui. Cela, dix ans après ses débuts, le 15 mars 1925, à Deurne, face aux Pays-Bas. Il a 17 ans à l’époque et on compte sur lui pour donner une nouvelle impulsion à notre sélection représentative.

Car après la conquête de l’or olympique à Anvers, un lustre plus tôt, les Diables piquent subitement du nez. Ils subissent même une authentique humiliation lors des JO de Paris, en 1924, en se faisant étriller par la Suède : 8-1. Hasard ou non mais, avec Braine en ses rangs, la Belgique redresse la tête.

Quelques résultats l’attestent à suffisance : une victoire 1-3 en Hongrie cette même année 1925, un succès 1-5 aux Pays-Bas l’année suivante, suivi d’un nouveau gain contre cet adversaire en 1927, une fois encore au Bosuil.

En 1928, à la faveur de l’olympiade d’Amsterdam, le camouflet de Paris est oublié grâce à une joute magistrale face à l’Argentine, en quarts de finale. Ce jour-là, en brillant artificier, Braine permet aux nôtres de tenir la dragée haute (3-3 après 53 minutes) devant les Sud-Américains, avant que ceux-ci ne s’envolent (6-3) dans l’ultime quart d’heure.

 » L’objectif suivant, c’était bien évidemment la première mouture du Mondial  » poursuit Fraiponts.  » Paradoxalement, Pierre Braine aura été du voyage en Uruguay alors que son frérot, considéré comme pro par la fédé, fut ignoré. Avec, comme conséquence, deux défaites sur place : 3-0 d’abord contre les États-Unis et un autre revers par 1-0 devant le Paraguay. Je ne dis pas qu’avec Braine la donne eût été tout autre. Mais avec un tandem composé de Raymond Braine et Bernard Voorhoof devant, complété par l’Anderlechtois Fernand  » Cassis  » Adams, on aurait sûrement inscrit l’un ou l’autre but sur place.  »

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Entre la dernière cap du cadet des Braine, le 26 mai 1929 contre la France, à Rocourt (victoire 4-1) et son repêchage face à ce même opposant le 14 avril 1935 au Heysel (1-1), pas moins de 38 matches internationaux ont défilé.  » Ajoutez ce total aux 54 matches qu’il a joué et il aurait longtemps été recordman du nombre de sélections  » souligne Fraiponts.  » Et si la guerre n’avait pas joué le rôle de trouble-fête, il aurait même été le premier, chez nous, à atteindre la barre des cent.  »

Capitaine de la sélection européenne

Finalement, le comeback en sélection de Braine junior en précède un autre : son retour au Beerschot en 1936. Il y forme, dès ce moment, un quintette d’exception devant, le meilleur de l’histoire du club, aux côtés de Charly Van den Wouwer, Arthur Ceuleers, RikIsemborghs et Stanley Vanden Eynde, tous internationaux.

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Le club du Kiel, avec cette attaque-mitraillette, est champion en 1938 et ’39. Pour Braine, dans l’intervalle, les honneurs se succèdent. Le 20 juillet 1937 d’abord, il est sélectionné au même titre que trois autres Anversois (Stanley Van den Eynde, Bob Paverick et ConstantJoacim) au sein de l’équipe d’Europe Occidentale chargée d’affronter son homologue d’Europe Centrale. Un match où il est sacré meilleur des acteurs de son équipe.

Un an plus tard, le 26 octobre 1938, il est désigné capitaine de la sélection européenne appelée à rencontrer l’Angleterre à l’occasion du 75e anniversaire de la Football Association. Ce jour-là, sa prestation n’est éclipsée que par celle d’un adversaire hors du commun : un certain Stanley Matthews

Le premier joueur belge à rédiger ses mémoires

Duizend en één match, de gedenkschriften van Raymond Braine (Mille et un matchs, les mémoires de Raymond Braine), c’est le titre de 8 brochures, parues entre le 17 septembre 1949 et le 22 décembre de la même année, qui retracent la vie et la carrière de la première grande vedette du football belge. Raymond Braine aura été le premier joueur, dans notre pays, à coucher ses souvenirs sur papier avant d’être imité, trois ans plus tard, par un autre goalgetter des plus célèbres, d’origine anversoise lui aussi : Jef Mermans (Titre : Le ballon et moi). Morceaux choisis

 » Le 1-3 final que j’ai inscrit sur une reprise de volée lors de mes débuts avec le Beerschot au Standard, à 14 ans et 343 jours, est sans doute l’un de mes plus beaux en 22 ans de carrière.  » (p. 5)

 » Si tu en as marre de voyager en train, en deuxième classe, et que tu veux gagner plus que tes 25 francs de solde à l’armée, fais-moi signe.  » Joseph William Spence, ailier de Manchester United, après un Belgique-Angleterre au Kiel, conclu sur le score de 3-5 (p. 16)

 » Les conditions de Clapton Orient : dix livres de prime à la signature, 6 livres de fixe par semaine, deux livres par victoire, une livre par draw. Pas mal pour un gars de tout juste 20 ans qui gagnait 800 francs par mois à la banque. Mais un ‘no’ pour un permis de séjour allait en décider autrement.  » (p. 19)

 » Les gars de la fédé soutenaient que le café me rapportait trop d’argent, vu ma réputation, mais je pouvais continuer à jouer en réserve. J’étais donc pro si je jouais en A et amateur chez les doublures. Comprenne qui pourra.  » (p. 30)

 » Être porté en triomphe dès mon premier match en Mitropa-Cup face au First Vienne : je n’aurais pu rêver de débuts plus heureux.  » (p. 36)

 » Si Frantisek Planicka n’avait pas défendu brillamment les buts de notre rival, le Slavia, dans les années ’30, j’aurais été champion plus souvent avec le Sparta.  » (p. 81)

 » Le héros de la Mitropa-Cup 1935, c’était Raymond Braine. Non pas parce qu’il a marqué deux des trois buts de son équipe mais parce qu’il a roulé à chaque fois la moitié des joueurs de Ferencvaros avant de conclure. Braine, c’est la virtuosité alliée à la productivité.  » Maurice Pefferkorn, journaliste à l’Auto, dans son compte rendu après la finale. (p. 96) » On m’a proposé 100.000 couronnes pour devenir citoyen tchèque. Avec cette somme, j’aurais pu ouvrir un magnifique commerce à Anvers. Mais en tant que Tchèque ? Non, cela je ne le sentais pas.  » (p. 104)

 » J’ai un jour joué avec le Sparta contre Stoke City. Cette fois-là, Stanley Matthews ne m’avait pas impressionné. Mais ce qu’il a montré lors de ce jubilé en Angleterre, c’était sensationnel. Il est, de loin, le meilleur footballeur que j’aie vu lors des 1001 matches que j’ai disputé durant ma carrière. À côté de lui, un joueur comme moi se sent soudain tout petit.  » (p. 119)

Raymond Braine en bref

Né et décédé à Anvers (28 avril 1907-25 décembre 1978)

Carrière de joueur

1922-1930 Beerschot 142 matches 141 buts

1930-1936 Sparta Prague 106 matches 120 buts

1936-1943 Beerschot 113 matches 69 buts

1943-1944 La Forestoise 21 matches 0 but

1925-1939 Diables Rouges 54 matches 26 buts

Palmarès

7 fois champion de Belgique (1922, 24, 25, 26, 28, 38 et 39)

2 fois champion de Tchécoslovaquie (1932, 36)

1 fois vainqueur de la Mitropa-Cup (1935)

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