La Pro League ne veut pas de guerre et tranche dans le vif

C’est très contestable sur le plan juridique mais la Pro League a préféré céder. Et donc, la semaine passée, Paul Allaerts et Johan Timmermans ont perdu leur siège au Comité exécutif de l’UB.

Ce n’était pas officiellement à l’agenda du conseil d’administration mais Pierre François avait prévenu Paul Allaerts et Johan Timmermans que la direction de la fédération, le président Gerard Linard et le CEO Peter Bossaerts, avaient demandé qu’ils soient provisoirement démis de leur mandat de représentants de la Pro League au Comité exécutif de la fédération. Le duo estimait qu’il n’y avait pas de place au sein du principal organe fédéral pour des personnes impliquées dans le scandale en cours.

Juridiquement, ce point de vue est très contestable et aisé à balayer. Timmermans, président du YRFC Malines, a volontairement présenté sa démission après un interrogatoire mais ni lui ni Allaerts n’ont été inculpés par la justice. Il y a eu des perquisitions à l’Excel Mouscron mais aussi à Courtrai, au Club Bruges et au Standard, entre autres. Ces trois équipes sont également représentées au Comité exécutif mais la fédération ne souhaite pas que Bart Verhaeghe, Bruno Venanzi et Joseph Allijns accomplissent un pas en arrière. Paul Allaerts trouve la chose pour le moins étrange et les juristes qui siègent au Conseil d’administration de la Pro League partagent son avis.

Ça n’a pas empêché la Pro League d’entériner la demande de la fédération. Elle délègue, provisoirement, Michael Verschueren (Anderlecht) et Philippe Bormans (Union) au Comité exécutif. S’il apparaît plus tard qu’Allaerts et Timmermans sont innocents, ils retrouveront leur siège. Allaerts :  » On ne nous a donné qu’une explication : on ne veut pas de guerre avec la fédération.  »

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