© BELGAIMAGE - FRED PORCU

 » La délation est dangereuse, tout le monde tremble « 

Ses poulains Perisic et Pavard en finale du Mondial, le dossier De Bruyne, l’affaire Dimata, le cas Meunier, … Didier Frenay explique tout dans le détail. Et il dévoile son dernier bébé : la BFFA, lisez Belgian Federation of Football Agents.

Le gros entretien de deux heures débute sur un clin d’oeil. Didier Frenay, installé ici, a-t-il eu l’occasion de croiser Thierry Henry lors de son passage express comme entraîneur de Monaco ?  » Non. Je ne l’ai rencontré qu’une seule fois. C’était en 1998. Avec Cannes, on est venus gagner 0-1 contre l’équipe de Barthez, Trezeguet et Henry.  »

Avant de devenir agent de joueurs XXL et patron de l’agence StarFactory, Didier Frenay a été pro 17 saisons. On se souvient de ses passages à Seraing, au Cercle et à Charleroi. Mais il y a aussi eu, par exemple, une expérience amusante quand il jouait à Linz.

 » Les clubs autrichiens ne pouvaient aligner que deux étrangers. La direction avait l’occasion de prendre Hugo Sánchez. Comme il y avait déjà deux étrangers, ils m’ont proposé de prendre la nationalité autrichienne, ce qui devait libérer une place pour Sánchez. J’ai accepté. Le souci, c’est qu’on m’a convoqué un peu plus tard pour faire mon service. Je me suis retrouvé à ce qui était l’équivalent du Petit-Château en Belgique, pour les tests.

J’avais 30 ans, j’étais aligné en slip et t-shirt avec des gamins de 18 ans. J’ai fait exprès de rater tous les tests : l’audition, la vue, je montrais la main droite quand on me demandait de montrer la gauche. Mais je n’ai quand même pas été réformé. Une ou deux semaines avant de devoir commencer mon service, je suis rentré et j’ai repris la nationalité belge.  »

Son parcours s’est arrêté sur une blessure au genou en 2000, avec Roulers. À ce moment-là, il avait déjà commencé sa reconversion en tant qu’agent. Ses premiers coups : Christophe Lauwers à Ried, Axel Lawarée à Bregenz, Didier Dheedene à Munich 1860 et surtout Bart Goor d’Anderlecht à Berlin.

 » On est tous un peu plus relax, mais en octobre, on ne l’était pas  »

Près de 20 ans plus tard, Didier Frenay est dans la place. Il a signé des coups un peu partout en Europe et travaille activement avec le Brésil où il a installé un bureau de StarFactory à Porto Alegre, la ville d’origine de son épouse. Toute la carrière d’Ivan Perisic, c’est lui. Le placement à Stuttgart du tout jeune Benjamin Pavard, Kurt Zouma à Chelsea, c’est lui. Deux titulaires de la finale du dernier Mondial.

Une vie dans un cadre idyllique loin de chez nous – de sa terrasse, il aperçoit le port et le palais princier. Une affaire qui tourne. Des deals essentiellement en dehors du territoire belge. Mais pourquoi, alors, s’implique-t-il dans la création de la BFFA, l’association d’agents belges née à la suite du footbelgate ? Il en a été le premier initiateur. On a l’impression qu’il n’a pas besoin de ça !

Il était encore avec Christophe Henrotay et Jorge Mendes il y a quelques semaines en Espagne. À Monaco, il croise Mino Raiola et ils tapent la causette – c’est par exemple arrivé dans le magasin de vélos de Philippe Gilbert, où ils sont tous les deux clients. Le matin de notre rendez-vous, il a fait une sortie sur deux roues avec Christophe Henrotay, qui réside à 150 mètres de chez lui. Pourquoi, donc, consacrer du temps à une association belgo-belge, aux côtés d’agents dont le portefeuille ne tient pas la comparaison avec le sien ?

DIDIER FRENAY : Je fais ça parce que je pense qu’on a tous besoin de cette association. Quatre mois après le déclenchement du scandale, on est tous un peu plus relax. Mais quand c’est sorti, on ne l’était pas du tout.

 » Ma fille m’a appelé : Papa, tu vas aller en prison ?  »

Mais tu es loin du cyclone, tu n’as pas été interrogé, il n’y a pas de soupçons sur toi, donc tu aurais pu les laisser se débrouiller en Belgique !

FRENAY : Je connais la plupart des agents belges, j’ai des joueurs en Belgique, et il y a des choses que je ne peux pas entendre. Le jour où ça a éclaté, ça partait dans tous les sens. Ma fille m’a appelé : Papa, tu vas aller en prison ? On a raconté n’importe quoi, c’est une forme de journalisme qui n’a pas sa place. C’est comme ça qu’on ruine des gens, des vies, le travail qu’on fait depuis des années. On a dit que j’avais pris 6 millions sur le transfert de Landry Dimata, d’Ostende à Wolfsburg. C’est faux.

Si je suis plus malin que les autres dans une négociation, tant mieux pour moi. Si je peux prendre 15 millions sur un deal, je ne me priverai pas.  » Didier Frenay

Si j’avais touché une commission pareille, je ne me cacherais pas. Si tout le monde est d’accord, si tout est sur papier, c’est légal. Si je suis plus malin que les autres dans une négociation, tant mieux pour moi. Si je peux prendre 15 millions sur un deal, je ne me priverai pas. Quand Mediapart m’appelle pour ses Football Leaks et me demande si je confirme une commission de 10 % sur Kevin De Bruyne à City, je leur confirme que c’est exact. Je n’ai aucun problème avec ça.

On pouvait mettre De Bruyne au PSG, au Bayern et ailleurs. Avec Patrick De Koster, on a fait le boulot. C’est le genre de coup que tu ne fais peut-être qu’une fois. On a pris 10 %, d’autres auraient peut-être accepté de ne toucher que 5 %, c’est leur problème. Le plus important pour moi, c’est que dans tous nos dossiers, on négocie d’abord le maximum pour le joueur, ensuite le maximum pour nous, et souvent avec le soutien du joueur.

 » Avec Dimata, j’ai gagné 1.375.000 euros, pas 6 millions  »

Et combien sur le transfert de Dimata, alors ?

FRENAY : 2 millions sont revenus à son entourage. Au bout du compte, j’ai gagné 1.375.000 euros… qui n’ont pas encore été payés. On est loin des 6 millions. En attendant, ça a eu des répercussions graves. Le pire, ça a été la réaction du joueur et de personnes autour de lui. Il a mis fin à la relation qu’il avait avec moi, il est parti dans un autre bureau d’agents. Qu’il a déjà quitté entre-temps.

Dodi Lukebakio, qui est proche de Dimata, a fait la même chose. J’ai eu beau rassembler tout le monde, tout leur expliquer, leur montrer les documents qu’on avait signés ensemble, ils n’ont rien voulu entendre. À cause d’une rumeur complètement à côté de la réalité, la relation de confiance est brisée. Dans ce monde, les gens oublient vite d’où ils viennent et qui était là pour eux quand c’était compliqué.

Lukebakio et Dimata sont venus vers moi, pas le contraire. Lukebakio était à la rue. Anderlecht n’en voulait plus. Dimata n’avait aucune perspective au Standard. Je l’ai mis à Ostende. Un club inconnu ! Les gens savent qu’à Ostende, il y a un casino et une plage. Mais un club de football ? Pourtant, c’était un bon choix. Un an plus tard, il partait pour 11 millions et demi à Wolfsburg, avec un contrat de cinq ans qui multipliait son salaire par 3.000 un an après son départ du Standard, s’il jouait régulièrement. Il était arrivé pour 500.000 euros, Marc Coucke n’a pas fait une mauvaise affaire ! Ça n’a pas marché pour lui en Allemagne mais j’ai réussi à lui obtenir les mêmes garanties à Anderlecht.

 » On a tous des casseroles  »

Un des objectifs de la BFFA est de redorer l’image des agents. Ça a joué dans ton raisonnement ? Marre d’en prendre sans arrêt plein la gueule ? …

FRENAY : Oui, ça a joué parce que l’impact sur le public a été énorme. On nous voit comme des profiteurs qui gagnent des millions en ne faisant pas grand-chose. Pour moi, c’est un moment historique pour remettre les compteurs à zéro, mettre en place quelque chose qui sera bon pour tout le monde. J’ai envoyé une invitation à tous les agents en Belgique. Je leur rappelle qu’on est en manque de règles, souvent pris entre des joueurs qui nous utilisent et des clubs. Si on se met tous ensemble, on peut changer ça. Mais on doit alors avoir le même discours et un code éthique pour avancer. On a tous des casseroles, on a tous eu des soucis avec d’autres agents. Mais on a les mêmes intérêts au final, alors ce serait bien de se rassembler.

Quand on lit le communiqué sorti au moment de la création de l’association, on peut avoir l’impression que le monde des agents est une grande famille. Alors que c’est un milieu où c’est chacun pour sa gueule…

FRENAY : Il faut dépasser ce stade. Sortir des querelles de personnes, des luttes d’egos. Il doit y avoir l’avant footbelgate et l’après. Par exemple, j’aurais pu rester en froid avec Henrotay. En étant voisins, on ne se voyait jamais. Yannick Carrasco l’avait quitté pour venir chez moi, puis il m’avait plaqué pour retourner chez Henrotay. Maintenant, on se parle tous les jours. On n’avait jamais fait de deal ensemble, mais en janvier, on a discuté à deux dans des dossiers qui étaient liés. J’ai par exemple un réseau incroyable en Allemagne, il est super bien introduit ailleurs, donc on peut s’aider, et comme ça, on multiplie les possibilités. Si on arrive à trois sur un joueur, on aura chacun une chance sur trois de l’avoir. Si on se met ensemble, on l’aura tous les trois ensemble. En travaillant comme ça, on fera tous plus de deals.

On nous voit comme des profiteurs qui gagnent des millions en ne faisant pas grand-chose.  » Didier Frenay

 » Francis et Lichtenstein se font passer pour les chevaliers blancs, je préférerais qu’ils s’affilient à la BFFA  »

Tout le monde n’est pas convaincu. Stijn Francis n’a pas donné signe de vie. Comme Jacques Lichtenstein. Et lui, il a bien taclé la BFFA dans un journal, la semaine passée.

FRENAY : Je ne partirai jamais en vacances avec eux. Mais on fait le même métier et ils ne sont pas différents de nous. On devrait avoir les mêmes intérêts. Ils se font passer pour les chevaliers blancs. Je préférerais qu’ils s’affilient. La porte reste ouverte. Plus il y aura d’agents de haut niveau, plus la BFFA sera crédible. La Pro League devrait nous soutenir. On devrait être sur la même longueur d’onde, trouver ensemble un gentlemen’s agreement pour que tout le monde se retrouve au lieu d’avoir une situation où une partie essaie de s’imposer face à l’autre. Coucke m’a dit que l’Europe entière parlait de nous. Mais non, à Aix-la-Chapelle ou à Lille, personne n’est vraiment au courant de ce qui s’est passé en Belgique. Avec la Pro League, on pourrait montrer l’exemple. Si ça vient de l’intérieur, les politiques suivront et l’image globale du foot belge deviendra bien meilleure.

Didier Frenay :
Didier Frenay :  » J’ai permis à Dimata de multiplier son salaire par 3.000. Puis il m’a lâche. « © BELGAIMAGE – FRED PORCU

Jacques Lichtenstein dit dans La Dernière Heure :  » J’ose espérer que l’Union Belge ne reconnaîtra pas une structure minée par des membres payant leurs impôts à l’étranger ou n’en payant pas du tout.  » Et ça, c’est pour Christophe Henrotay et toi !

FRENAY : C’est absurde. Je suis domicilié à Monaco depuis dix ans, Christophe Henrotay depuis plus longtemps encore. On est des vrais résidents, on respecte les lois. Ça voudrait dire qu’un agent étranger qui travaille sur le marché belge devrait payer ses impôts en Belgique ? Ridicule. Je suis plus intrigué quand je vois que la société de Lichtenstein déclare un bénéfice annuel très bas ! Pour un bureau qui se présente comme le numéro 1 belge et qui a Kompany et Meunier dans son portefeuille, de telles attaques gratuites posent question… Il aurait quelque chose à cacher ? Il voyait un foot belge purifié quand Mogi Bayat a eu ses problèmes. Mais il a eu à Anderlecht, pendant des années, la même position que Bayat. Grâce à un lien familial… Je sens beaucoup d’aigreur dans ce qu’il dit. De la frustration et de la jalousie. Des règlements de compte. Lichtenstein est pourtant un des premiers à qui j’ai écrit pour lui proposer de rejoindre la BFFA. Il n’a pas réagi. Même chose pour Peter Verplancke, son associé.

 » Ce statut de repenti pour Veljkovic, c’est limite  »

Quand le déballage de Dejan Veljkovic va sortir, ça pourrait péter encore plus ! Les agents et d’autres acteurs du foot tremblent ?

FRENAY : Tout le monde tremble ! Parce qu’on est en pleine délation et c’est dangereux. Tu crois que Veljkovic va balancer des gens avec qui il a des bons contacts ? Imagine que Lichtenstein devienne un repenti comme lui. Bayat, Henrotay et moi, on sera les premiers visés. Et il ne dirait jamais que Verplancke a fait des choses bizarres, même si c’était le cas. C’est limite, ce statut de repenti.

Tu comprends que la perception des agents soit aussi négative ?

FRENAY : C’est la faute de la presse et ça arrange les clubs…

C’est plutôt la faute des montants de vos commissions, non ? …

FRENAY : Dans chaque domaine, seuls les meilleurs gagnent beaucoup d’argent. Si ça reste dans la légalité, où est le problème ? Je suis plus choqué quand un marchand d’oeuvres d’art gagne 10 millions sur la vente d’un tableau.

 » En Belgique, 5 % des agents ont 95 % du business, les autres rament  »

Une commission de plusieurs millions sur un footballeur, tu ne comprends pas que ça choque ?

FRENAY : Combien gagne l’agent d’un top mondial en tennis ou d’un pilote de F1 ? Je ne parle même pas des sports américains. Les gens sont choqués ? Je les comprends sur le fond mais pas sur la forme ! Ma mère m’a élevé seule, on n’avait qu’une chambre, j’ai boulotté toute ma vie, personne ne m’a donné un euro. Quand j’ai arrêté ma carrière, j’ai investi presque tout ce que j’avais gagné pour me lancer comme agent. J’ai pris un risque. Je devrais me sentir coupable sous prétexte que j’ai réussi ? Je ne fais rien d’illégal. Je négocie peut-être mieux que d’autres. Et il faut tout voir. Les investissements, le temps qu’on passe sur des affaires qui ne se font finalement pas, les voyages, les joueurs qui partent chez un concurrent, les clubs qui ne paient pas. Il y a plein d’agents qui ne s’en sortent pas. Sur le marché belge, il y a peut-être 5 % des agents qui ont 95 % du business. Les 95 % restants se partagent 5 % des affaires ! Et ils sont souvent moins bien traités. Parfois, les clubs ne leur donnent que 4 ou 5 % de commission, au lieu de 10 % ou plus pour les agents plus importants, parce qu’ils se disent qu’ils ont peu de chances d’être encore confrontés à ces agents dans le futur. La BFFA voudrait harmoniser le pourcentage. Les gros agents gagneraient peut-être un peu moins mais les petits gagneraient plus, parfois même beaucoup plus.

Il doit y avoir l’avant footbelgate et l’après.  » Didier Frenay

Plusieurs clubs ont suspendu les paiements des commissions suite au footbelgate, justement.

FRENAY : Ces clubs-là, pour la plupart, se sont servis du footbelgate pour masquer un manque de liquidités et gagner du temps. Certains ont essayé de profiter de l’occasion pour renégocier des commissions à la baisse. Les clubs et les agents ont intérêt à garder une bonne relation de travail basée sur le respect. Imagine que les clubs continuent à ne plus nous payer les commissions qu’ils nous doivent, à Maeschalck, Henrotay, Bayat, De Koster, StarFactory, … Tôt ou tard, ils vont retomber sur un de nous. Si Anderlecht veut un joueur, il y a 80 % de chances pour qu’un de ces agents soit impliqué. Ce club avait dit qu’il ne travaillerait plus avec des inculpés. Mais Peter Zulj et Kara sont arrivés via deux agents impliqués. Toujours présumés innocents mais impliqués. Parce qu’Anderlecht n’avait pas le choix s’il voulait ces joueurs.

Didier Frenay :
Didier Frenay :  » La plainte de Thomas Meunier est aberrante. « © BELGAIMAGE – FRED PORCU

Thomas Meunier vs Didier Frenay

Deux semaines après le déclenchement du footbelgate, Didier Frenay apprenait par la presse que Thomas Meunier avait porté plainte, il y a deux ans. Le Diable l’accuse d’avoir touché un success feesur son dos.

 » On est allés le chercher en D3, il travaillait et le foot lui rapportait quelques centaines d’euros par mois. Un de mes associés, Franco Iovino, a eu le coup de foudre. On a réussi à convaincre Bruges de le prendre et de multiplier son salaire par 700. Bruges a versé 150.000 euros à Virton sans y être obligé parce que Meunier était en fin de contrat. J’ai négocié un success fee. Une participation sur un éventuel transfert futur.

Si Meunier n’était pas bon, personne ne gagnait d’argent. S’il éclatait, tout le monde s’y retrouvait. Le success fee, c’est une garantie en Belgique où un joueur peut changer cinq fois d’agent sur la même journée. Tout le monde était content. Si Meunier n’était pas au courant à la signature, comme il le dit, il l’a été par la suite et il a compris l’avantage qu’il allait en tirer.

Ensemble, un an et demi avant la fin de son contrat, on a mis au point une stratégie pour obtenir un nouveau contrat où son salaire a de nouveau été multiplié par cinq, pendant cinq saisons. Encore plus important, on a forcé une clause libératoire à 6 millions. C’est la clause qui lui a permis de partir au PSG à un moment où sa vraie valeur était de 15 ou 20 millions.

Le success fee a été mis en jeu comme contrepoids dans les négociations avec Bruges et le grand bénéficiaire a été Meunier. Pour finaliser cet accord, on a dû revendre nos 50 % de success fee pour 1,5 million. Encore bien, parce qu’il nous a lâchés avant de signer à Paris. C’est ça, la somme que Franco Iovino et moi, on a gagnée grâce à Meunier.

Sa plainte est aberrante. Le commissaire m’a demandé si je connaissais le motif, j’ai répondu que non. Je lui ai juste dit, avec humour, que Meunier ne gagnait qu’un gros million par an à Bruges. Et donc, pour boucler ses fins de mois, il revendait sur Facebook des godasses que des sponsors lui avaient envoyées gratuitement, et des invitations qu’il avait reçues pour une finale de Coupe de Belgique. En plus, il a réclamé à Iovino de l’argent sur le deal d’un joueur à qui il avait conseillé de travailler avec nous. Donc, Meunier voulait aussi des success fees… Est-ce que son coéquipier était seulement au courant ? « 

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire