Jonathan Breyne et Michael Rogers acquittés par l’UCI

(Belga) L’Union Cycliste Internationale (UCI) a acquitté Jonathan Breyne, accusé de dopage. L’Australien Michael Rogers est dans le même cas et peut donc à nouveau courir.

Breyne avait été contrôlé positif au clenbutérol le 4 novembre dernier lors du Tour du Lac Taihu en Chine. Il a réussi à prouver que la présence de la substance dopante était due à de la nourriture contaminée qu’il a mangée sur place. Le coureur belge de 23 ans a confirmé son acquittement dans un communiqué, envoyé via son avocat Johnny Maeschalck. « J’ai reçu la bonne nouvelle: l’UCI a décidé de ne pas m’infliger de période de suspension. Il a été jugé qu’il n’y avait ni erreur, ni négligence de ma part, et que la quantité minime de substance présente constatée est due à l’ingurgitation de viande contaminée en Chine, comme je l’ai toujours su. » Breyne, qui était tellement touché par l’affaire qu’il a fait une tentative de suicide, se dit satisfait de pouvoir enfin fermer la « page la plus noire de sa carrière ». « J’envisage de reprendre ma place dans le peloton », ajoute Breyne, qui roule pour l’équipe To Win-Josan. L’Australien Michael Rogers a également été acquitté. Le triple champion du monde contre-la-montre (2003-2004-2005) avait, lui, été contrôlé positif au clenbutérol en octobre sur le tour du Japon. Il a aussi avancé la contamination alimentaire en Chine, où il se trouvait avant de se rendre au Japon, comme raison de la présence de la substance interdite. « Ces quatre derniers mois, nous avons vécu des moments difficiles, ma famille et moi », a réagi Rogers sur Twitter, « La décision de l’UCI signifie que je peux à nouveau courir dès maintenant. J’attends cela avec impatience car j’aime le sport », a ajouté Rogers, qui remercie aussi son équipe Tinkoff-Saxo pour sa confiance et son soutien. La fédération internationale a rappelé toutefois que « la présence de clenbutérol dans un échantillon d’urine constitue une violation des règles antidopage ». Par le passé, des coureurs ont été suspendus deux ans pour les mêmes raisons. L’exemple le plus connu est celui d’Alberto Contador. (Belga)

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