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Hamilton : « Tout ce qui est négatif, je le transforme en énergie »

Le deuxième volet de la saison de F1 débute ce dimanche à Spa-Francorchamps. Dans l’optique d’un cinquième titre mondial, Lewis Hamilton voudra profiter du Grand Prix de Belgique pour consolider son leadership. Entretien.

Lewis Hamilton à propos…

…de ses motivations : « Je veux tendre à la perfection. Il y a des choses qui m’ont motivé, des choses que j’ai vécues lorsque j’étais encore très jeune. Je pense aux voix sombres qui voulaient me voir échouer. Aux enseignants qui me disaient que je ne ferais jamais rien de bon. Je ne les ai pas oubliés. Je suis sûr qu’aujourd’hui, ils racontent à tout le monde qu’ils m’ont aidé. Certaines personnes sont comme ça : elles oublient vite. Mais leur négativisme m’a donné du courage. Je suis comme ça : tout ce qui est négatif, je le transforme en énergie. »

…de sa prolongation de contrat chez Mercedes : « Je me sens très bien chez Mercedes. Ce team, c’est comme ma famille. On poursuit donc notre collaboration dans le but de remporter le plus de courses possibles. Mais je ne sais même pas si je serai encore là dans deux ans. J’ai 33 ans, je ne peux pas prévoir comment sera ma vie dans deux ans. J’aurai peut-être une famille ou un enfant. Ou peut-être que je vivrai quelque chose d’autre de très intéressant. Mais en ce moment, c’est toujours la Formule 1 qui compte et, en ce sens, cette prolongation de contrat est un jalon. Cela fait vingt ans que je suis chez Mercedes. C’est énorme. L’ambiance y est plus familiale qu’au sein de n’importe quelle autre équipe de F1. Pour moi, c’est quelque chose de très spécial. Je trouve formidable qu’un pilote puisse rendre une équipe heureuse, et inversement. On partage la même éthique de travail. On veut battre des records mais en équipe, pour l’équipe. C’est cool de pouvoir y arriver au sein d’un team qui a un tel passé. »

…de sa méthode pour rester au top : « Il faut sans cesse vouloir évoluer. Ça ne s’arrête jamais, c’est un processus dynamique. La stratégie joue également un rôle très important. Les choix qu’on fait et ceux qu’on ne fait pas, les propositions, la motivation… Mais ce n’est pas qu’une question de volonté. Il faut aussi savoir se placer. Chaque pilote de F1 travaille dur. L’objectif est de travailler encore plus dur que les autres. Il y a des pilotes peu talentueux qui vont très loin parce qu’ils font tout pour cela. J’ai toujours su que j’avais du talent. Et je me disais que si, avec ce talent, je travaillais plus que mes rivaux, je pouvais les battre. »

Par Arno Hecker

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