Gaëtane Vankerkom (RTBF)

Journaliste qui a été embrassée sur la bouche par Jacques Borlée.

Tu sais changer un pneu depuis que tu présentes Auto Mobile ?

Je n’en ai jamais eu l’occasion ! A chaque fois, une âme bienveillante accepte de m’aider. Un jour, il y avait des clous sur le parking de la rédaction radio et c’est Erik Libois qui s’en est chargé.

Les hommes te questionnent plus souvent sur les voitures ?

Non, on me parle plus de foot que de mécanique. Quelques personnes de ma famille aiment les voitures et m’interrogent sur les tests que j’ai l’occasion de réaliser. Mes coups de c£ur, ce sont les Alfa Romeo (Mito, Giulietta) ou la DS de Citroën.

Tu es juste là pour embellir l’émission ou tu t’intéresses vraiment aux spécificités du sport automobile ?

Je suis l’actualité. Je vais voir les bagnoles sur les sites web, je regarde des reportages, je scrute les nouveautés lancées par les industries, etc. C’est difficile d’évoquer un sujet quand tu ne connais pas la matière. Je rencontre régulièrement les pilotes, comme Bertrand Baguette, quand ils viennent à la RTBF. C’est l’occasion de discuter avec eux, d’enregistrer des séquences, etc.

Tu es aussi responsable des sports radio. En quoi cela consiste-t-il ?

Je suis plutôt le coach des journalistes. Je n’ai pas l’âge d’être un chef autoritaire. Et le grand responsable reste Michel Lecomte. Je m’occupe des attributions de chacun, de la gestion des conflits, des rapports avec la chaîne, de l’organisation des émissions,… Le but est que tout le monde se sente épanoui. C’est un travail très prenant mais j’essaie quand même de rester sur le terrain.

La personnalité la plus accessible ?

Bixente Lizarazu aux Jeux de Pékin. Il s’est montré adorable, souriant, très disponible. Un comportement qui contraste avec plusieurs joueurs peu sympathiques de D1 ou de D2. Mais ils ne sont pas tous à ranger dans le même panier. Des footballeurs comme Julien Gorius ou Patrick Amoah sont très accessibles.

La personnalité la moins sympa ?

J’ai été déçue par la Française Christine Arron lors d’un Mémorial Van Damme. Elle n’était pas contente de sa performance et elle m’a remballée après sa course. J’adore l’athlétisme et je ne m’attendais pas à un tel comportement, même si je peux comprendre son attitude.

Ton reportage le plus étrange ?

Pär Zetterberg s’est évanoui sur moi lors de l’enregistrement de On a tous en nous quelque chose d’Anderlecht. Il a commencé à raconter n’importe quoi, à parler de plus en plus lentement et puis il s’est effondré, victime d’une crise d’hypoglycémie. Heureusement, ce n’était pas un basketteur de deux mètres !

Ton rituel avant une émission ?

Je récite la cigale et la fourmi quand on me demande de faire un essai pour la voix.

Le truc le plus fou qui t’est arrivé ?

Aux Jeux de Pékin, j’ai demandé à Jacques Borlée de me raconter une anecdote. Il m’a donné un bisou sur la bouche et m’a dit :  » Voilà, vous avez de la matière.  » Le plus marrant, c’est qu’il a relaté cette histoire lors d’un séminaire en expliquant avoir embrassé… Christine Hanquet !

PAR SIMON BARZYCZAK

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