FIFA 2011 :  » Dur d’avoir une jaquette belge ! « 

Tout comme Pro Evolution Soccer, FIFA 2011 est dans les bacs depuis la semaine dernière. Veerle Casier, de Mindshake, l’organisme responsable de la promotion du jeu, présente la bête.

Quelles sont les nouveautés ?

Il y a d’abord l’option Personnalité+. Elle installe des différences entre joueurs selon plus de 36 attributs et 57 caractéristiques propres. Andrés Iniesta ne jouera pas comme Wayne Rooney. L’Espagnol se distinguera par sa conduite de balle et ses dribbles. Le style de l’Anglais sera plus basé sur la puissance. Désormais, l’utilisateur peut aussi contrôler le gardien. Son style sera déterminé selon sa personnalité : acrobatique, académique, etc. Pour les passes, nous avons mis au point un système, le Pro Passing, qui tient compte de l’adresse de celui qui manipule la manette mais aussi de la situation de l’action (joueur marqué ou non,…) et de la technique du personnage (contrôle du bon pied ou non,…). C’est plus réaliste. Pour chaque équipe, l’utilisateur a la possibilité d’introduire des musiques ou des chants personnalisés à divers moments du match (entrée sur le terrain, but, etc.). Et grâce à notre Centre de Création, tout un chacun a le loisir de créer sa propre équipe via une interface web.

Il y a quelques années, les spécialistes disaient que Pro Evolution Soccer était le jeu référence. Ce n’est plus le cas maintenant ?

Electronic Arts a fourni un gros travail pour rattraper son retard. FIFA est redevenu le leader aux yeux du public et des critiques. Les nouveautés que nous proposons sont plus nombreuses que chez PES. L’affirmer n’est pas de l’arrogance : c’est un constat.

Konami a avancé la date de sortie de PES pour que les deux jeux soient vendus en même temps : c’est un signe ?

Je ne peux pas parler au nom de Konami, mais je pense effectivement qu’ils ont eu peur de rater des ventes.

Les années précédentes, les Belges ont parfois eu droit à une jaquette spéciale (Pär Zetterberg, le stade du Standard,…) Cette fois, c’est Rooney et Kaká en couverture. Un joueur célèbre étranger est-il plus vendeur ?

C’est un choix de marketing. Nous partageons la jaquette avec l’édition néerlandaise. Sélectionner un joueur local n’est pas toujours évident. Il faut une figure référence, qui soit acceptée par tout le monde. Si vous prenez un Anderlechtois, ça fera râler les supporters du Standard et vice-versa. De plus, dans 2011, il y a  » 11 « . C’est devenu un concept et notre fil conducteur : We are eleven. Nous ne voulions pas attirer l’attention sur une personne particulière mais sur le jeu en lui-même.

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