FEUX CROISÉS

VERCAUTEREN S’EST FAIT ATTENDRE

Rendez-vous était pris à la Cité Reyers avec Erik Libois pour découvrir l’envers de la Troisième mi-temps, le débat footeux de Vivacité. A 18 h 45, il est au téléphone avec Frankie Vercauteren, coincé dans la circulation mais tout proche. Il aura fallu un an et demi d’attente (!) et un deal commun avec Studio 1, en télé, pour que l’entraîneur d’Anderlecht accepte l’invitation.  » Une difficulté rencontrée avec tous les gros poissons « , nous confirme d’ailleurs Erik, aux prises avec un sérieux rhume.

Plus que quelques minutes avant l’émission, les journalistes Jean-Marc Ghéraille, de la Gazette des Sports et Christophe Berti, du Soir sont dans le couloir du studio et Vercauteren est trois étages plus bas, à l’entrée mais il arrive… Dernier détail à régler avant l’antenne : Frank ou Frankie ? On gardera le diminutif. C’est parti ! Libois annonce tout de suite la couleur dans son introduction :  » Brussels-Anderlecht, le plus mauvais match du week-end ! « . Le coach Mauve grimace, c’est  » l’émission où on ose tout dire !  »

Première constatation : par rapport à sa concurrente de Bel RTL, diffusée à la même heure, l’émission d’Erik Libois n’a comme point commun que le sujet de base : le football. Pour le reste, les deux productions sont simplement différentes. Ici, on assiste plutôt à une interview-débat avec un droit de réponse de l’invité, où tous les matches du week-end ne sont pas systématiquement analysés mais liés à l’actualité. Les deux confrères de la presse écrite donnent leur avis et l’Anderlechtois réagit presque toujours zen, parfois agacé… Il faut dire que le maître du jeu marie adroitement l’impertinence du ton et la pertinence des propos. En régie, Benjamin Deceuninck est venu tâter le terrain pour Studio 1. L’émission se déroule sans accroc. Les incontournables SMS s’affichent sur l’écran et après les quelques vagues de critiques, venant pour la plupart de supporters… du Standard, les questions des auditeurs sont posées à Vercauteren qui y répond sans ambages. Aimé Antheunis et Pär Zetterberg, par téléphone, interviennent également.

Fidèle à lui-même, Frankie alterne le côté sympa et le côté plus froid, avec des réponses parfois sèches et surtout, une volonté très ferme de ne rien révéler de sa vie privée. Il est 19 h 58. Le débat est clos, un peu précipité par la pub. Le Petit prince duParc est satisfait et peut maintenant s’attaquer au plateau suivant…

Erik Lenoir

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