Bruno Govers

Federico Vico Villegas, la piste espagnole d’Anderlecht (vidéo)

Le médian offensif de Cordoue, Federico Vico Villegas (18 ans), fait partie de la short-list d’Anderlecht où figurent également les noms du Standardman Michy Batshuayi et du Gantois Ilombe Mboyo.

Par Bruno Govers Il y eut un temps, pas si lointain d’ailleurs, où Anderlecht écumait le marché argentin. Non sans succès d’ailleurs, eu égard aux réussites des Nicolas Frutos, Nicolas Pareja, Lucas Biglia et autre Matias Suarez. Mais la veine s’est progressivement épuisée pour les Mauves là-bas, ces dernières années, le rapport qualité-prix n’étant plus ce qu’il était encore voici un bon lustre à peine. Du coup, le club bruxellois a déplacé son terrain d’action et, depuis quelques mois, c’est vers l’Espagne qu’il s’est orienté.

Deux scouts, plus particulièrement, y scrutent le marché pour lui : Gérard Witters, autrefois l’oeil du Sporting en Amérique du Sud, au même titre que Werner Deraeve, et Albert Martens qui, après avoir formé à Neerpede des jeunes comme Vincent Kompany, Anthony Vanden Borre ou Hervé Kagé, s’est tourné vers la détection de jeunes talents à l’étranger. Notamment en Andalousie, où il possède un pied-à-terre non loin de La Manga, où l’équipe première effectue souvent son stage hivernal.

On ne s’étonnera pas, dès lors, de l’intérêt que suscite le médian offensif de Cordoue, Federico Vico Villegas (18 ans) au Parc Astrid actuellement. Celui-ci fait partie d’une short-list où figurent aussi les noms du Standardman Michy Batshuayi et du Gantois Ilombe Mboyo.

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Anderlecht risque donc, lui aussi, de sacrifier à une certaine mode, étant donné que d’autres grands du football belge, tels le Club Bruges (avec Vazquez), Gand ( Arzo, Melli et Cendros) ou Genk (Fernandez) se sont tournés dans un passé somme toute récent vers des joueurs ibériques.

Le Sporting, qui n’a plus embrigadé de joueur venu d’Espagne depuis 1988 (avec la venue au stade Constant Vanden Stock de Milan Jankovic), aurait toutefois pu, s’il l’avait voulu, jouer comme d’habitude un rôle de précurseur. Car à l’époque où il y était encore entraîneur des jeunes, durant les années 90′ ; Manu Ferrera avait plaidé en faveur de la 2e ou 3e garniture espagnole, conscient qu’elle était déjà meilleure que le top belge. A l’époque, l’homme n’avait toutefois pas été écouté par les pontes du club. C’est ce qu’on appelle avoir raison trop tôt…

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