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F1: Jérôme D’Ambrosio n’aura pas d’aide directe de la Communauté française

Par la voix de son ministre des Sports André Antoine, la Communauté française a annoncé que le pilote belge Jérôme D’Ambrosio ne recevrait pas d’aide financière de sa part. En revanche, le pilote peut se tourner vers des associations ou organismes en partie subsidiés par elle.

Dans le cadre de la législation actuelle, la Communauté française n’envisage pas d’accorder une aide spécifique au jeune pilote belge Jérôme D’Ambrosio, qui vient de décrocher un volant en championnat du monde automobile de Formule 1, a indiqué lundi le ministre des Sports André Antoine.

Les aides de la Communauté au sport sont régies par un décret de 2006 prévoyant l’octroi de subventions aux fédérations. Ainsi, l’Association sportive automobile francophone bénéficie d’une aide pour les meilleurs jeunes pilotes, a précisé le ministre en Commission du parlement de la Communauté française, où l’interrogeait Pierre Migisha (cdH). Parallèlement, des aides sont accordées à des pilotes de karting et la Communauté a conclu un contrat avec un autre jeune pilote prometteur, Bertrand Baguette, qui évolue en Indy-Car série.

Cependant, le décret ne prévoit pas de prêter de l’argent aux sportifs, comme le souhaitait l’entourage de Jérôme D’Ambrosio, a précisé M. Antoine, qui s’interroge aussi sur l’opportunité de consacrer d’énormes sommes d’argent à un seul sportif, alors que le budget du Sport ne dépasse pas 36 millions d’euros.

Le ministre a dès lors aiguillé le pilote vers le RACB et la société de promotion du circuit de Francorchamps. Ses infrastructures bénéficient de l’aide de la Région wallonne, qui éponge aussi ses pertes. Par ailleurs, la RTBF consacre plusieurs millions à la retransmission des épreuves de Formule 1, a ajouté M. Antoine pour illustrer l’aide apportée par la Communauté et la Région au sport automobile.

Sportfootmagazine.be, avec Belga

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