Stephane Vande Velde

Diables Rouges : les enseignements de Belgique-Macédoine

Même si le niveau de jeu était loin d’être brillant, les Diables Rouges ont encore franchi un palier face à la Macédoine.

Par Stéphane Vande Velde

Les Diables Rouges ont pris six points contre la Macédoine. Contrat rempli donc même si les deux matches furent loin d’être brillants et aboutis. On ne va donc pas bouder son plaisir. De ces deux rencontres, on peut tirer des enseignements.

1. La défense plie mais ne rompt pas

Les Diables Rouges ont énormément progressé en un an. Non seulement sur le plan de la concrétisation, puisque les Belges plient les matches qu’ils avaient l’habitude de perdre. Mais également sur le plan défensif. Montrée du doigt lors de la précédente campagne, la défense n’a encaissé qu’un but en six rencontres. Certes, elle parait encore fébrile à certains moments mais comme le roseau de la fable, elle plie mais ne rompt pas.

2. Le mur Courtois

Avec Thibaut Courtois, les Belges tiennent un gardien de classe mondiale, qui va vite s’inscrire parmi les cinq meilleurs du monde (Ne l’est-il d’ailleurs déjà pas ?). Non seulement, il réalise de grands arrêts mais il parait serein et sûr dans ses sorties. Mignolet constituait déjà une garantie, Courtois, lui, est un mur. Dommage pour le gardien de Sunderland dont le talent mériterait autre chose qu’une place de numéro deux.

3. Benteke perd des points

Fellaini et Benteke n’ont pas marqué des points. Manifestement, Marouane Fellaini ne fait pas partie des incontournables pour Marc Wilmots. Dommage car sa présence physique et son impact sont parfaitement complémentaires avec la vivacité d’Hazard, la vista de Witsel et De Bruyne, et le talent de Dembele. Quant à Benteke, sorti grand gagnant des deux matches en Serbie et face à l’Ecosse, il sort grand perdant des deux rencontres contre la Macédoine. Pataud et brouillon, on n’a pas vu l’attaquant qui déménage tout à Aston Villa. Son concurrent direct, Romelu Lukaku, n’en a pourtant pas vraiment profité puisque son temps de jeu a été réduit à peau de chagrin.

4. Hazard incontournable

Eden Hazard a enfin réalisé des prestations dignes de son talent et a conquis ses galons d’inspirateur de cette sélection nationale. Mis en doute sous Georges Leekens, il est désormais incontournable. Il lui manquait un match référence, il en a désormais deux !

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