© AFP

Dernier duel pour les Red Lions: « On ne pense plus vraiment à la 1e place »

Deuxièmes de leur groupe C avec le même nombre de points que l’Inde mais avec un déficit de 4 buts par rapport au pays hôte de la Coupe du monde de hockey, les hockeyeurs belges disputeront samedi dès 12h30 (belges) face à l’Afrique du Sud leur 3e duel du tournoi.

Ce dernier devoir de poule s’inscrit pour les Red Lions et leur staff technique comme la continuation de leur montée en puissance, alors qu’un match de barrage mardi prochain se rajoutera sans doute à leur programme pour atteindre les quarts de finale de la compétition. Même si les surprises existent parfois en hockey, il est en effet peu vraisemblable que l’Inde, qui joue samedi après la Belgique, laisse échapper son avantage à la différence de buts contre le Canada. « Dans l’équipe, honnêtement, on ne pense plus vraiment à la première place. On n’a même pas parlé ensemble du nombre de buts que l’on doit marquer pour dépasser l’Inde », avoue Nicolas De Kerpel, bien conscient que la 5e nation mondiale aura toutes les cartes en mains en clôturant la journée.

« On s’est juste dit que l’on voulait terminer cette phase de groupes sur un bon sentiment collectif », ajouté le médian anversois, qui reculera sans doute à certains moments du match en raison du forfait de Manu Stockbroekx sur blessure. « Je suis plutôt polyvalent et peux jouer à tous les postes. Avec les risques de maladie et de blessures, c’est une des raisons pour laquelle Shane McLeod m’a sélectionné. J’aime bien profiter des espaces et dans l’analyse de notre adversaire de samedi, on a vu qu’il y aurait pas mal de liberté pour le back gauche ou droit », confie encore De Kerpel, quelques heures avant de suivre avec ses équipiers la dernière session d’entraînement de la semaine. Une séance à laquelle a participé Augustin Meurmans, arrivé depuis quelques heures seulement sur le sol indien.

« L’aspect collectif sera important samedi »

Le jeune médian de 21 ans a appris à sa descente d’avion son intégration immédiate dans le groupe des 18 Lions à la suite du forfait de John-John Dohmen atteint d’une pneumonie. Si le Brabançon, surnommé ‘Guus’, sera bien sur le banc samedi contre l’Afrique du Sud, il n’est cependant pas prévu dans les plans de McLeod, qui veut lui laisser le temps de s’acclimater. Une période d’adaptation dont a pu bénéficier Antoine Kina. « J’ai vraiment eu besoin de ces cinq jours. J’ai eu du mal physiquement au début, avec les jambes lourdes et dur à respirer à l’effort », explique le Gantois, choisi quant à lui par le sélectionneur fédéral pour apporter de nouvelles solutions à l’entre-jeu offensif. « C’est vrai que je cours moins avec la balle que d’autres. Je joue plus sur ma technique et apprécie chercher des ‘give&go’ et ouvrir des lignes pour les attaquants », selon Kina, âgé de 22 ans.

Les forfaits conjugués de Stockbroekx et Dohmen ouvre donc une porte à la jeune génération. « C’est un coup dur, mais ce sera l’occasion pour Antoine ou Guus de se montrer et aussi pour Victor Wegnez de prendre plus de responsabilités dans le milieu », estime Cédric Charlier, 31 ans, l’un des anciens Red Lions avec ses 285 capes, soit désormais le 2e en nombre derrière Thomas Briels (310) après le retrait de Dohmen (368). « L’aspect collectif sera important samedi pour continuer à grandir, mais un autre objectif sera aussi de faire marquer un maximum les attaquants. Nous en avons besoin et cela aura son importance pour la confiance en vue des matchs à suivre », a conclu le Bruxellois.

Contenu partenaire