De Bilde :  » RSCA TV a moins de budget « 

Gilles De Bilde ne serait-il plus en odeur de sainteté du côté de RSCA TV ? Ces dernières saisons, il était la figure de proue de l’émission. Mais depuis la réorganisation de RSCA TV, il tient une rubrique parmi d’autres sur la plate-forme vidéo du site (With Gilles de Bilde) et ses interventions se raréfient.

Pourquoi êtes-vous de moins en moins visible ?

Je pense que c’est un problème de budget. Anderlecht et Belgacom TV ont moins d’argent pour la confection du magazine. Je suis donc moins sollicité.

Vous le regrettez ?

Oui, c’était beaucoup plus chouette avant. Quand les moyens étaient plus importants, j’avais plus de latitude. J’étais présent de façon quasi hebdomadaire pour cuisiner un interlocuteur. Mais ce n’est pas moi qui décide du financement, hein !

Quel est le principe de With Gilles de Bilde ?

Belgacom TV et RSCA TV regardent le calendrier et, dès qu’il y a un duel intéressant, ils me contactent. On essaie alors de trouver une personnalité liée au club qui pourra évoquer son passé, analyser les enjeux, etc. Comme Tomasz Radzinski pour Lierse-Anderlecht, par exemple. Médiatiquement, je ne suis pas inactif puisque je reste consultant pour l’Europa League sur la VRT et la Champions League sur VTM.

Il paraît que vous allez aussi lancer un magazine sur le football et la mode…

Oui, c’est exact. Il se nomme Life after football et existe déjà depuis quelques années aux Pays-Bas. C’est Regi Blinker, un ancien international néerlandais qui a joué à Feyenoord et au Celtic, qui l’a créé.

En quoi cela consiste ?

Le magazine présente des footballeurs sous un autre angle. Il n’est pas vraiment question de foot mais de lifestyle et de tout ce qui intéresse les joueurs (vêtements, gadgets, accessoires,…). Une édition a récemment été lancée à Dubaï. C’est un trimestriel et le but est de le publier en Flandre et en Wallonie. Nous avons lancé quelques études de marché. Tant que la Belgique est unie, on doit en profiter ! (il rit)

Votre rôle d’ambassadeur pour le comité d’organisation de la Coupe du Monde est-il terminé ?

Non, la semaine prochaine, nous partons au Brésil et, le 2 décembre, tous les ambassadeurs seront réunis en Suisse pour la désignation finale. Depuis un an, nous organisons du lobbying à travers le monde. Nous nous sommes rendus en Afrique du Sud, à Trinidad & Tobago, etc. On a rencontré les responsables et on a essayé de les convaincre en jouant de nos réseaux de relations. Par exemple, en Corée du Sud, quelqu’un comme Guus Hiddink est resté très influent. Au final, cela pourrait nous aider.

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