Pierre Bilic

Crise mortelle du football bruxellois ?

En vue du Clasico de ce samedi, Standard-Anderlecht, Sport/Foot Magazine s’intéresse au talent de Bruxelles et de Liège : il revit dans la capitale, les clubs pas du tout…

Par Pierre Bilic
Le talent fleurit dans toutes les communes de la capitale et les grands clubs belges y dénichent des promesses. Ce foisonnement contraste étrangement avec l’état de délabrement des clubs de football de la plus grande ville du pays. Anderlecht constitue l’arbre qui cache la forêt. Il fut un temps où Bruxelles comptait cinq clubs en D1 : Anderlecht, Racing White, Daring, Crossing, Union Saint-Gilloise.

Cette époque est révolue : sera-t-elle remplacée par le néant ? En D2, les deux clubs bruxellois filent du mauvais coton depuis le début de la saison. Au FC Brussels, mal placé dans la lutte pour le maintien, Didier Beugnies a retrouvé sa place de coach tandis que Johan Vermeersch se bat contre les investisseurs de Dubaï venus dans la roue d’un agent de joueurs. L’avenir du FC Brussels est inquiétant et il en va de même pour le White Star, à court de liquidités et dont les joueurs ont déjà été en grève, c’est tout dire. Le FC Brussels et le White Star comparaissent ce jeudi devant la Commission des licences qui accorde, ou pas, le droit de jouer en D2 la saison prochaine. Tout indique que ces deux clubs seront recalés dans un premier temps.

Le FC Bleid Molenbeek est désormais soutenu par Vincent Kompany mais quittera probablement la D3 en fin de saison. Seule une grande fusion, ou une collaboration étroite, de tous les petits clubs bruxellois, permettrait d’endiguer cette désertification. C’était le projet de Johan Vermeersch quand il lança le FC Brussels. Vermeersch n’a hélas jamais été l’homme de la situation.

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