Coralie Balmy {natation}

Présentation de celle qui devrait prendre la relève de Laure Manaudou dans le c£ur des Français…

Elle est née le 2 juin 1987 à La Trinité en Martinique. Son premier bain de mer dans les eaux chaudes des Caraïbes arrive trois mois plus tard. A quatre ans, c’est déjà le grand plongeon dans la piscine de Sainte-Marie, aujourd’hui baptisée à son nom. Son coach de l’époque, Daniel Michalon, est subjugué dès ses premières brasses :  » Coralie avait une glisse exceptionnelle « , confiera-t-il. Un an plus tard, tombe sa première médaille d’or et dès l’âge de huit ans, Petite Coco est tous les soirs à l’entraînement.

Elle a 15 ans quand elle remporte, à Dunkerque, trois championnats de France sur 200 m, 400 m, et 800 m. Elle crée la sensation et est repérée par plusieurs clubs de la métropole. C’est finalement le club des Dauphins du TOEC de Toulouse qui attire la championne en herbe. Seulement, le déracinement est douloureux, l’éloignement familial et la froideur (relative) toulousaine lui font essuyer quelques larmes.  » Tu t’accroches ou tu rentres « , lui lance son père par téléphone. Le déclic s’opère, Coralie s’accroche et participe à ses premiers championnats d’Europe en 2006 à Helsinki, où elle atteint la finale du 400 m nage libre, remportée par Manaudou.

Elle décroche sa première breloque aux Championnats d’Europe de Debrecen (en petit bassin) en 2007 grâce à sa troisième place en 200 m nage libre. L’année qui suit, toujours en petit bassin, c’est l’or qui arrive au bout du 400 m nage libre de Rijeka, en Croatie. La même année, elle remporte le 4×400 à Eindhoven en grand bassin. Lors de ses premiers JO en 2008, elle fait véritablement sensation terminant 4e de la finale du 400 libre, loin devant une Manaudou en perdition.

wElle fait les gros titres de la presse people à son retour de Pékin. Les clichés des paparazzis rendent publique sa relation avec le triple médaillé olympique Alain Bernard. Une romance qui l’amène à s’affilier cette saison à Antibes où s’entraîne son imposant compagnon. Egérie d’Adidas, Miss Bernard s’est loupée aux derniers championnats d’Europe ne terminant que sixième de la finale alors qu’elle faisait figure de favorite suite à l’abscence de la championne italienne, Federica Pellegrini. Mais à 23 ans, l’espoir d’atteindre les sommets est loin de s’être envolé.

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