Pierre Bilic

Clubs, joueurs et arbitres: Fric story en D1…

Les arbitres imitent les joueurs pour palper plus de blé: leur prestige est-il gagnant ?

Par Pierre Bilic
La loi de 1978 est devenue un argument massue pour les footballeurs professionnels qui menacent de plus en plus souvent de rompre leur contrat à période déterminée. Leur but est d’obtenir une amélioration de leur salaire, le plus souvent après une bonne saison.

Les clubs acceptent souvent car ils craignent de perdre les fortunes que rapportent les joueurs sur le marché des transferts, infestés de redoutables requins spécialisés dans les menaces, les chantages et autres rétro commissions qui disparaissent dans la nature. C’est plus que jamais fric story.

De leur côté, les arbitres entendent eux aussi palper plus de blé. Ils ont frappé du poing sur la table avant le début du championnat vendredi lors de Club Bruges-Charleroi. Leur cachet (1.500 euros par match) sera revu à la hausse (probablement +20%).

Pour y arriver, il a été question d’une grève des hommes noir. Ils utilisent en quelque sorte les mêmes moyens de pression que les joueurs. Leur prestige sort-il gagnant de cette épreuve de force de dernière minute ? Pas sûr. Ils songent de plus en plus ouvertement à un arbitrage professionnel mais les arbitres belges ne font plus partie du top européen.

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