Cherche acteurs de Serie B

La D2 italienne est en pleine crise. Seules 19 des 22 équipes ont pu s’inscrire pour disputer le championnat qui commence.

Sérénité et Division 2 sont des mots qui ne vont pas ensemble. La saison dernière, en Belgique, pour la énième année d’affilée, il y a eu des problèmes de licences et de faillite. Ce qui s’est passé chez nous était cependant moins grave qu’en Serie B italienne où trois clubs ont déposé les armes cet été, ce qui veut dire que 19 équipes seulement se sont inscrites.

Bari et Cesena ont été les premiers à déposer le bilan. La fédération italienne a déclaré les deux clubs en faillite et les a rétrogradés en quatrième division. Avellino s’y est ajouté plus tard parce qu’un de ses investisseurs n’était pas autorisé en Serie B. Le club, qui compte plusieurs joueurs belges, a fait appel mais le tribunal n’a pas considéré l’affaire comme prioritaire.

Le dossier Avellino passait après ceux de Parme et du Chievo Vérone. Le premier était accusé de corruption et risquait de perdre deux points au classement du dernier championnat. Dès lors, ce n’est pas lui mais Palerme qui serait monté en Serie A. Chievo Vérone, lui, risquait de perdre six points pour avoir inscrit une plus-value fictive au bilan, ce qui l’aurait condamné à la relégation en Serie B au profit de Crotone.

Depuis, la justice s’est penchée sur les trois cas. Parme et Chievo s’en sortent avec plus de peur que de mal. Par contre, aucune solution n’a été trouvée pour les trois clubs en faillite. Trois des quatre descendants de la saison dernière auraient pu être repêchés mais la ligue de Serie B n’a rien voulu entendre et, la semaine dernière, elle a publié un calendrier avec 19 clubs. Cela n’est pas du goût de la fédération italienne, qui voulait au moins 20 clubs. Outre ces faillites et jugements, Foggia entamera le championnat avec un handicap de 8 points. Bref, le championnat ne débute pas sous les meilleurs auspices ce week-end.