CE QU’IL A DIT AUX SUPPORTERS À CHARLEROI !

Le capi rouche dit que  » le public du Standard est plus chaud que celui de Marseille.  » A ce point-là ?

ADRIEN TREBEL : J’ai joué à Marseille avec Nantes et l’ambiance n’était pas top. Bon, en face d’eux, c’était Nantes et pas le PSG. Et ce n’était pas le grand Marseille. Mais pour moi, oui, c’est plus chaud à Sclessin. Un Standard – Anderlecht, un match du Standard tout court, ça fait du bruit. Nos supporters sont les meilleurs en Belgique, point à la ligne.

Ils sont parfois un peu trop chauds !

TREBEL : Oui, on l’a vu à Charleroi. Ça fait partie du foot, c’est comme ça.

C’est comme ça mais ils vous font perdre trois points et vous devrez jouer deux fois dans un stade vide.

TREBEL : On ne peut pas mettre tous les supporters dans le même sac. Il y en a qui vont au stade pour mettre l’ambiance, il y en a quelques autres qui se déplacent pour autre chose, peut-être pour saboter les matches. C’est désolant. On a fait ce qu’il fallait sur le terrain pour gagner, eux n’ont pas fait ce qu’ils devaient faire et ça nous coûte cher.

Pendant l’interruption à Charleroi, qu’est-ce que tu leur as dit pour les calmer ?

TREBEL : Première chose, mon message est bien passé puisqu’il n’y a plus eu d’incidents dans la tribune du Standard après mon intervention et celle du coach. Ça veut dire qu’on a bien fait ça, qu’on a su être persuasifs. Moi, sur le coup, je me sentais frustré. On gagnait 1-3, j’étais sûr que si on finissait le match, on en mettrait encore deux ou trois. On était vraiment bien à ce moment-là. Et nos supporters auraient bien aimé voir un tableau d’affichage avec un score du style 1-4 ou 1-5. Je reproche à ceux qui ont lancé des trucs sur la pelouse d’avoir manqué de respect aux joueurs, au Standard. Je vais d’abord voir ceux qui sont du côté droit de la tribune, ils me disent que les projectiles sont venus du milieu. Je vais au milieu, ils me disent que c’est venu de la gauche. Je m’en prends à ceux de gauche, ils me disent que ça vient de plus haut, derrière eux. Ceux de derrière me font signe que ça vient de plus haut encore. Je veux bien, mais à un moment, il y a le mur derrière, et ce n’est pas le mur qui a balancé des fumigènes et des briquets. C’est frustrant qu’un match pareil, avec ce scénario-là, ait été arrêté à cause de trois ou quatre types, peut-être. J’ai envie de leur dire, un par un : -Prends ton courage à deux mains. Quand je n’ai pas été bon, je suis le premier à dire que j’ai été nul. Si tu as foutu la merdre, reconnais que tu as fait une connerie. On en fait tous. Mais au moins, assume.

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