» Çà S’EST APLANI AVEC CARTIER « 

BENJAMIN DECEUNINCK ET LE JUSTE ÉQUILIBRE

Amoureux de la rime, Benjamin Deceunink ( RTBF) tente d’allier l’impertinence à la pertinence.

Il y a un club parmi l’élite que vous connaissez mieux que quiconque parmi les journalistes, non ?

Mouscron… Je suis arrivé là en Minimes et j’y suis resté jusqu’à 19 ans. A l’époque d’André Van Maldeghem, j’étais gardien des Espoirs et troisième gardien de l’équipe Première, qui évoluait alors en D2. Quand George Leekens lui a succédé, j’ai vite compris que je ne l’intéressais pas. Mon 1,73 mètre n’a pas joué en ma faveur. J’ai poursuivi en P2 et j’ai terminé en P4 dans mon premier club à Luingne.

Vous présentiez la première mouture de Studio 1 avant que Michel Lecomte ne la reprenne en main. L’avez-vous vécu comme un échec ?

Non pas du tout. Quatre jours avant la première, on m’a demandé d’être aux commandes de l’émission. Tout s’est fait dans la précipitation, à l’image du studio minuscule dans lequel nous tournions l’émission. Michel Lecomte était intéressé par le ton que je pouvais apporter. Au bout du compte, je n’ai pas à être déçu, les audiences n’étaient pas moins bonnes que celles des débuts de l’actuelle émission du lundi soir.

L’épisode Cartier (l’entraîneur du Brussels n’avait pas apprécié une séquence internet qui faisait référence à des paroles de Johan Vermeersch) a-t-il pesé dans la balance ?

Peut-être que ça a joué dans la décision finale même si c’est le seul accroc que j’ai eu en six mois. Dernièrement, j’ai revu Albert et tout est aplani. Il s’est excusé et j’ai fait de même.

Etes-vous satisfait de l’actuelle émission et de votre position ?

Oui, même si mon rôle est délicat. Je n’ai que quelques minutes pour secouer l’invité tout en ne dépassant pas les bornes. Il y une grande part d’improvisation dans ce que je dis. Et pour ce qui est de l’émission, je la trouve assez riche avec Benoît Thans comme seul vrai spécialiste et les autres qui apportent chacun un regard différent.

Vous étiez proche de Marc Delire. Son départ n’a pas dû vous réjouir…

D’un côté, ça m’a permis de prendre de plus en plus de place dans la rédaction sportive, de l’autre, on a perdu un élément de grande valeur. En plus, je lui dois beaucoup. Il est l’un des premiers à m’avoir donné ma chance, à avoir cru en moi. S’il n’était pas parti, il aurait présenté l’émission Studio 1. Et le connaissant, les clashs du type Cartier auraient été bien plus nombreux !

T. B.

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