Blagues de studio: Le coin des supporters

Le passage au prime-time de Studio 1 a vu apparaître dans la lucarne deux zigotos, à la langue bien pendue, venus commenter l’actualité de l’invité. A l’instar des deux vieux du Muppet Show dans leur loge, Jean-Michel Briou et Jean-Louis Leclercq décochent leurs flèches impertinentes depuis leur  » Coin des Supporters « . Les deux lascars n’en sont pas à leur coup d’essai en matière d’humour footeux puisqu’ils avaient déjà sévi sous les identités de Raymundo et Escalvatore dans  » Vous permettez, Raymond ? « , il y a quelques années.

Cette fois, tout est parti d’une rencontre avec Michel Lecomte lors d’un spectacle à Havelange et d’une troisième mi-temps où l’idée est née dans le cadre de la nouvelle mouture de Studio 1. L’occasion était belle d’introduire un peu de causticité dans un genre qui en manque parfois, sans  » corrompre  » le travail journalistique de la rédaction.

Mais bien évidemment, ces trois mini séquences représentent beaucoup de travail. Le dimanche soir, après le Week-end Sportif, Vincent Langendries leur communique le nom de l’invité du lundi. Là commence la séance d’écriture dont le résultat a déjà été revu par le même Langendries lorsque nous arrivons dans le couloir de la rédaction sportive télé le lundi en début d’après-midi.

Jean-Michel a amené son fils et en profite pour lui montrer les coulisses de la chaîne. On passera d’ailleurs par le JT en allant au maquillage. Première étape : la répétition dans le studio 18. Inlassablement, sous la baguette de Martine Willequet, leur coach, le texte est mis en bouche, la mécanique des regards est affinée et les problèmes de rythme travaillés. Tous les détails sont primordiaux dans des séquences aussi courtes. Après une bonne heure de réglages, les deux compères passent entre les mains de la maquilleuse. L’occasion de se détendre un peu et de délirer encore un chouïa avant l’enregistrement.

Retour en studio. Et c’est parti ! C’est Mons et José Riga, l’invité de cette édition, qui ont les honneurs des analyses de ces supporters pas comme les autres (quoique…). Trois volets qui vont tout de même nécessiter 14 prises au total. La petite chorégraphie finale donne quelques soucis au niveau de la synchronisation…

ERIK LENOIR

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