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Anderlecht fauché?

Les caisses d’Anderlecht semblent bel et bien proches du grand vide. Les investissements ces dernières années ont été nombreux, et les résultats sur le plan sportif n’ont pas suivi. Et Ariel Jacobs pourrait bien devoir sa survie à cette piètre situation financière.

La presse s’intéresse à ce qui se dit sous cape depuis un petit bout de temps: la trésorerie anderlechtoise pique du nez. En 2008, les comptables ont noté un déficit de 3,8 millions d’euros et de 5,5 millions un an plus tard. Anderlecht est passé trois fois à côté des 15 millions d’euros de la Ligue des Champions. La construction du centre d’entraînement et de formation de Neerpede (financé à hauteur de 5 millions d’euros par la Région bruxelloise) exigera un investissement de 8,5 millions de la part du club. La modernisation du stade coûtera 45 millions d’euros. Anderlecht a mal transféré ces dernières années et est obligé de payer une partie des salaires des joueurs prêtés à gauche et à droite: Losada, Bulykin, Iakovenko, Chatelle, etc.

Cette étroitesse budgétaire explique l’achat de jeunes joueurs ne coûtant pas trop cher. Romelu Lukaku est la poire pour une soif de plus en plus évidente. Il sera probablement vendu en fin de saison pour boucher les trous. Cette dèche est-elle paradoxalement la bouée de sauvetage d’Ariel Jacobs? Anderlecht ne peut pas lui offrir de véritables renforts (une petite circonstance atténuante pour lui) et le club bruxellois n’a peut-être plus les moyens de se payer un nouveau coach.

Pierre Bilic

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