12e dictée de Noël (solutions)

Voilà. Comme à l’habitude, j’accorderai ma considération à tous ceux qui auront trouvé au minimum 80 des 100 mots/mystère. Vous aurez déchaîné mon admiration si vous avez titillé les 90 %, et vous restez convenables si vous avez atteint les 70 %. Sous 60 %, je me pose des questions sur vos motivations réelles. Sous 50 %, vous êtes évidemment pétés comme à l’école. Sous 40 %, je ne crois pas que vous appartenez au monde des footeux : stoppez dès à présent d’acheter Sport-Foot Magazine, c’est à se demander pourquoi vous le lisez…

 » Marcel, après avoir été tant d’années au-DESSUS du LOT, après avoir tant EPATE la galerie, cirait le BANC depuis le début de saison. Tombé en DISGRACE pour avoir GALVAUDE bon nombre d’occasions FRANCHES durant la saison ECOULEE, jugé ensuite en MEFORME totale durant la période de PREPARATION, la vieille GLOIRE du club avait d’abord pris son MAL en PATIENCE, avant de sombrer dans le TRENTE-SIXIEME dessous : le président et tout son COMITE préféraient faire CONFIANCE aux jeunes ! Pourtant, dès les TROIS coups de la saison 2006/07, l’équipe avait perdu son BREVET d’INVINCILIBITE à domicile ; puis elle n’avait plus guère arrêté de perdre, à un OFF-day TOTAL succédait souvent un jour SANS ! Les gamins d’AUJOURDHUI ne SAVAIENT plus se faire MAL… Hélas, le coach, dont Marcel parlait parfois en termes peu ELOGIEUX durant la TROISIEME mi-temps, ne comptait plus sur lui pour ENCADRER ces jeunes…

Puis Marcel s’était OCCASIONNE une DECHIRURE au mollet : à présent, il REVENAIT donc de blessure et ne pouvait rien REVENDIQUER. On pouvait dire qu’il était redescendu de son PIEDESTAL ! Mais voilà qu’enfin le coach lui redonnait sa CHANCE, suite à plusieurs DEFECTIONS : cette sélection était malgré tout la SURPRISE du chef, lequel serait d’ailleurs sur la CORDE raide en cas de défaite ce dimanche, face à un adversaire également MENACE, également dans les TREFONDS du classement. APPELE de dernière minute, Marcel n’avait donc pas pu peaufiner les AUTOMATISMES avec ses PARTENAIRES (ou COEQUIPIERS) ! Surtout que pour la première fois, lui l’attaquant de FORMATION, était aligné au POSTE de LIBERO devant la DEFENSE, chargé de jouer l’ESSUIE-GLACE devant celle-ci.

2-2 à la demi-heure, ç’avait été un match à REBONDISSEMENTS ! Marcel avait beau se DEMENER comme un beau DIABLE, la défense était en CARTON-PATE, une véritable PASSOIRE, il fallait absolument resserrer les BOULONS. A 10 minutes du TERME, Marcel péta les PLOMBS en commettant une agression CARACTERISEE, alors qu’il n’était nullement COUTUMIER du fait. Mais l’ARBITRAGE était à sens UNIQUE, les adversaires lui rentraient dans le LARD en toute IMPUNITE ! Et Marcel, qui venait cette fois de subir une VERITABLE agression, se fit JUSTICE lui-même dans l’instant qui suivit : c’était la réponse du BERGER à la BERGERE, les deux PROTAGONISTES de la phase furent d’ailleurs à deux doigts de faire le coup de POING, de se battre comme des CHIFFONNIERS !… Mais ce fut aussi penalty, et le n° 9 adverse, buteur-NE, transforma sans coup FERIR la sanction SUPREME : en FORCE, du COUP de pied et sans le moindre ELAN, il LOGEA le ballon en pleine LUCARNE. 2-3, il allait de nouveau falloir COURIR après le SCORE, mais tout en empêchant l’adversaire d’inscrire un quatrième but pour se mettre à l’ABRI et TUER le match…

Toute l’équipe courut donc, ce fut le KICK and RUSH. Marcel, redevenu leader CHARISMATIQUE, ne se fit pas faute de GALVANISER ses troupes. L’égalisation TOMBA durant le temps ADDITIONNEL, quand Marcel sortit de POSITION : lancé dans le TROU, il retrouva ses JAMBES de VINGT ans et son INSTINCT de buteur pour dribbler PROPREMENT (ou FACILEMENT) le GARDIEN adverse.

Le MOT de la FIN était signé Marcel, qui venait de FORCER le nul par un but de la meilleure VEINE. Le partage était EQUITABLE même si ce nul n’ARRANGEAIT personne « .

par Bernard Jeunejean

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