C’est sous un soleil printanier que nous avons rejoint Marc Delire et l’équipe de 11 TV à Molenbeek, dans les installations de la Banque Nationale, où se déroulait l’entraînement du Brussels, mercredi dernier. C’est Bartholomée, ancien président des jeunes et présent depuis 51 ans au club (!) qui nous a guidés. Il y a ici un côté familial indéniable.

Depuis quelques semaines, les rumeurs vont bon train au stade Machtens et c’est sous cet angle que le reportage, diffusé à la mi-temps de la rencontre face à La Gantoise, est envisagé. Albert Cartier est sonorisé rapidement et les prises de vues effectuées de loin, dans un premier temps. On passe ensuite aux plans d’introduction de la séquence : Marc est assis sur une chaise d’arbitre de tennis, observe et descend sur le terrain à la rencontre du coach français… qu’il interviewera plus tard ! Comme au cinéma, on ne filme pas tout dans l’ordre.

Quelques joueurs sont d’abord sollicités : Michael Cordier, sur son moral et l’ambiance générale, Steve Colpaert sur l’entente avec l’entraîneur ou encore Julien Gorius, qui n’a pas l’air de vouloir s’épancher… L’entraîneur loue l’envie de progresser de ses joueurs et confirme qu’au premier regard, on n’a vraiment pas l’impression d’assister à une séance d’entraînement d’un club en crise.

Retour au stade Machtens. C’est dans l’entrée que Delire songe à proposer une idée à Cartier. Il sera un supporter qui apostrophe l’entraîneur depuis les tribunes et celui-ci se contente de réfléchir tout haut à ce qu’il entend. Il faut donc d’abord trouver des accessoires. Dimitri M’Buyu, qui passait par-là, va fournir l’écharpe du Brussels au présentateur.

Les questions qui fâchent défilent : l’entente avec le président, le message qui ne passe pas auprès des joueurs, son supposé prochain départ… Le mentor bruxellois joue le jeu et n’évite aucun sujet. Il terminera même en lançant au journaliste :  » Le dernier qui m’a parlé comme ça, il a fini dans la Meuse !  »

Cartier est ravi du résultat et l’entretien se termine dans la plus grande convivialité. Il faut maintenant revenir à la réalité actuelle de l’équipe : travailler pour sortir de l’ornière !

ERIK LENOIR

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