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Van Uytvanck, victorieuse en 52 minutes: « Toujours chouette de jouer un match comme ça »

Alison Van Uytvanck (WTA 46) est entrée en force à Roland-Garros, s’imposant en 52 minutes de jeu, pas une de plus, mardi sur la terre battue parisienne. Sur le court N.5, la Brabançonne de 24 ans n’a laissé aucune chance à l’Australienne Isabelle Wallace (WTA 245), 21 ans, bénéficiaire d’une invitation, qu’elle a balayée 6-1, 6-0.

« C’est toujours chouette de jouer un match comme ça au début, de trouver directement le niveau et de bien se sentir sur le court », confia-t-elle. « Mon coach a vu quelques images d’elle, mais surtout, on a pensé à moi, et à ce que je devais faire. J’ai bien retourné, et je l’ai laissé jouer. Et je savais qu’elle était plus nerveuse que moi, c’est normal. Moi, j’ai un peu plus d’expérience. C’est un peu exagéré de dire que c’était un entraînement, car il y a un peu de stress, on joue tous les points à fond, mais cela fait évidemment plaisir. » Alison Van Uytvanck aime bien jouer à Roland-Garros, où elle a atteint son meilleur résultat dans un tournoi du Grand Chelem avec un quart de finale en 2015. Si elle se sent bien, la Grimbergeoise refuse toutefois de s’emballer, d’autant qu’au deuxième tour l’attendra un tout autre défi contre l’Allemande Julia Goerges (WTA 11), 29 ans, lauréate cette année du tournoi d’Auckland et finaliste à Charleston. « Il ne faut jamais oublier le quart de finale, mais il ne faut pas y penser maintenant. Le prochain tour sera difficile. Goerges sert très bien, mais elle retourne peut-être un peu moins bien. C’est une très bonne joueuse, mais peut-être pas une grande spécialiste de la terre battue. Maintenant, les courts sont très rapides ici. J’ai déjà eu trois ou quatre balles de match contre elle (NDLR, l’été dernier à Washington), mais je n’avais pas réussi à conclure. Je sais que ce ne sera pas évident, mais je serai prête. Et je vais tout donner », conclut-elle.

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