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Van Herck : « La Coupe Davis nous sublime tous »

Si elle bat l’Australie, la Belgique disputera une deuxième finale de Coupe Davis en trois ans. Rencontre avec Johan Van Herck, le capitaine de l’équipe.

Johan Van Herck à propos…

…de son rôle de capitaine : « Le tout, c’était d’être honnête. De tracer une ligne de conduite et de ne pas en dévier. C’était le seul moyen de faire accepter mes choix aux joueurs. Bien sûr, je fais parfois des déçus mais personne n’est plus important que l’équipe. Je ne suis pas du genre à mener l’équipe d’une main de fer mais je dis ce que je pense. »

…de l’image de l’équipe belge : « Les gens veulent voir des joueurs qui se donnent à fond. On a beaucoup misé là-dessus. Grâce aux bons résultats, à quelques rencontres passionnantes et à beaucoup de matches à domicile, la Coupe Davis suscite plus d’intérêt que par le passé. Je pense que nous sommes de dignes ambassadeurs du pays. »

…du peu de forfaits enregistrés : « Ces gars-là sont tout seuls ou avec un entraîneur toute l’année alors qu’en Coupe Davis, tout se fait en groupe. Ils sentent qu’il y a une équipe derrière eux et se motivent eux-mêmes. Ce sont des amis et ils bénéficient d’un encadrement qu’ils ne pourraient pratiquement pas se payer : un kiné, un ostéopathe, un entraîneur, un capitaine, un cordeur… L’an dernier, face à la Croatie, David a joué deux bons matches. Dans la foulée, il s’est hissé en demi-finale à Miami et à Indian Wells. Et cette année, en avril, il est encore allé en demi-finale à Monaco une semaine après le match contre l’Italie. La plupart des joueurs sont souvent plus forts et plus en confiance après un match de Coupe Davis. »

…de Steve Darcis : « Dans certains tournois, on joue devant 20 spectateurs. En Coupe Davis, il y a les amis, il se sent soutenu par l’équipe et il joue pour son pays. C’est autre chose. Il a battu Alexander Zverev en quatre sets et le mec est aujourd’hui 6e mondial (il souffle) Steve sait qu’en Coupe Davis, il peut toujours en faire plus. Mentalement, ça le booste terriblement. Il est motivé, concentré, veut frapper chaque balle mieux et plus fort. Steve a été 38e mondial. Il est fort physiquement et a un bon coup droit mais n’a pas le meilleur service ni le meilleur revers. Il a donc toujours dû beaucoup réfléchir à ce qu’il devait faire pour battre des joueurs intrinsèquement plus forts que lui. Tactiquement, il est très fort. Et puis, il y a son revers slicé, une arme atypique. »

…du match face à l’Australie : « Je suis convaincu que nous pouvons gagner. Si les Australiens veulent nous battre, ils devront être très forts. La terre battue est la surface sur laquelle Kyrgios est le moins fort mais ça ne veut pas dire qu’il ne peut pas gagner ses deux matches. »

Par Chris Tetaert

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